Lecture : „Grands musiciens, grandes idylles” par Ádám Bősze

BÁDÁM
Les auditeurs de la chaîne de radio classique hongroise, (Bartók rádió, équivalent de notre France Musique) le connaissent bien. Ádám Bősze y a de longues années durant animé de nombreuses émissions consacrées à nos compositeurs favoris, sans compter les présentations de concerts. Aujourd´hui retiré à son compte, Ádám Bősze sillonne le pays pour y donner des conférences, faisant toujours salles pleines. Sur des sujets aussi variés - parfois inédits - que „les Compositeurs devant la mort”, „Les voyages en musique” ou encore „Liaisons sentimentales”. C´est ce dernier thème qu´a retenu le conférencier pour sortir son premier ouvrage : intitulé „Grands musiciens, grandes idylles. Secrets d´alcôve” (publié en hongrois (1).). Pour ce premier essai, l´auteur a porté son choix sur dix noms (dont celui d´une femme) s´étalant de la Renaissance au XXème siècle. Choix volontairement limité pour ne pas alourdir l´ouvrage. De Gesualdo à Britten en passant par Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Fanny Hensel (Mendelssohn), Wagner et Puccini. 

György Szőnyei, tout en carré

György Szőnyei
En septembre dernier, nous avons assisté au vernissage de l’exposition « Szőnyei György: Négyzetek* » (*traduction : « Carrés ») qui se tiendra du 22 septembre au 19 novembre 2023 au musée Műcsarnok. Trois salles, trois styles d’art différents... Bienvenue à l’exposition consacrée à l’œuvre de György Szőnyei, artiste hongrois né en 1951 et dont l’art est très fortement inspiré par le pixel, comme nous le précise la conservatrice de l’exposition Réka Fazakas : « Lorsque Kazimir Malevitch a peint son Carré noir en 1915, il a virtuellement inventé le pixel. [...] La base de l’art de György Szőnyei est constitué par le concept du carré classique de Malevitch, du diamant de Mondrian et le pixel créé par ordinateur [...]. ». L’homme est diplômé de Design graphique à l’Académie hongroise d’Arts Appliqués. Il est artiste, typographe et professeur. Ses influences sont précises et explicites, on nous mentionne également Vasarely et Kandinsky.

Casoar enquêtes historiques

Casoar
Le 23 octobre est l'une des fêtes nationales hongroises. Bonne occasion pour se pencher sur un des meilleurs livres qui aie été écrit sur cet événement et mieux connaître le travail sérieux de journaliste et enquêteur de l'un des auteurs. C'est en 2006, pour les cinquante ans de la révolution hongroise, qu'est paru « Les héros de Budapest » d'Eszter Balázs et Phil Casoar.

Marion Filippi (France) et son projet “Voyage multi-sensoriel” à Budapest

Marion Filippi
EdD : École de la Désobéissance (EdD): Marion Filippi, tu es artiste et tu dispensés des soins tantôt créatifs, tantôt guérissant. Du 9 au 13 octobre tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi ? Marion Filippi (MF) : Le projet que j’amène à l’EdD est à l’image de ma démarche, hybride et transdisciplinaire. En essence, il s’agit d’une semaine d’exploration de l’intime et de moments de care collectif. D’une part, à travers plusieurs dispositifs et ateliers, chacun.e est invité.e à cheminer dans son intime intérieur. D’autre part, c’est l’occasion de revisiter les rituels à plusieurs, l’altérité bienveillante, l’échange, l’écoute, la sororité. 

Au cimetière de la pellicule de Thierno Souleymane Diallo : la chasse au trésor du cinéma guinéen

Thierno Souleymane Diallo
Il y a des rencontres qui ne s’oublient pas. Des personnalités qui marquent les esprits, qui sont solaires et vous donnent envie de sourire. C’est le cas du cinéaste guinéen Thierno Souleymane Diallo. Il était présent à l’Institut Français de Budapest ce mercredi 13 septembre à l’occasion du festival « Klasszikus Film Maraton », pour présenter son documentaire Au cimetière de la pellicule sortie en salles françaises en juillet dernier. A la sortie de la projection, nous sommes allés à sa rencontre, et c’est avec un grand sourire, beaucoup d’humour et de gentillesse qu’il nous a accordé un passionnant entretien. L’histoire de ce jeune réalisateur est belle, tout comme le documentaire. Retour sur notre coup de cœur du festival.

Judit Reigl, l’art de faire voler les corps

Judit Reigl
Elle aurait eu cent ans cette année. Judit Reigl, l’artiste peintre franco-hongroise, est à l’honneur du musée Kiscelli de Budapest en cette rentrée 2023. Du 23 août au 27 octobre, l’exposition « Vol, la peinture figurative de Judit Reigl » est dédiée au milieu de sa carrière, essentiellement concentrée sur le corps humain.

Iris Medeiros (Brésil) et son projet “The Anatomy of Touch” à Budapest

Iris M
École de la Désobéissance (EdD) : Iris Medeiros, tu es danseuse, artiste pluridisciplinaire, chercheuse. Tu es d’origine brésilienne mais tu es basée à Paris depuis plusieurs années. Du 4 au 8 septembre tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi? Iris Medeiros (I. M.) : Je suis en train de construire un programme qui croise théorie, méthodologie et pratique, en ayant comme point de départ mon mémoire de recherche, où j’ai fait une enquête autour du toucher. J’ai créé un objet qui danse, un mémoire qui est dense en termes d’écriture, mais aussi sensible, une œuvre d’art à manipuler et à toucher, où la lecture est chorégraphiée. Comme mon workshop arrive au début de la formation, j’ai décidé d’intégrer une réflexion sur la méthodologie de recherche aussi, car c’est quelque chose qui m’a beaucoup travaillé tout le long et je trouve essentiel dans n’importe quelle démarche. Comment construire une recherche de rigueur scientifique, sensible et artistique ? C’est la question qui m’a animée pendant 3 ans et que j’ai pu trouver quelques façons d’y répondre. J’ai envie de partager des outils en méthodologie de recherche, de se connecter avec son corps à travers le funk carioca (twerk) et d’interroger la théorie, notamment notre rapport à la hiérarchie des sources bibliographiques. J’espère que les élèves puissent apprendre à s’ouvrir, à élargir leur sensibilité et par la suite, créer leur propres outils de recherche de création, adaptés à leurs besoins.

L’œil de Paris – Il faut qu’une porte soit ouverte ...

L'oeil de Paris
« L’œil de Paris ».  Tel était le surnom du photographe Brassai devenu célèbre par ses séries « Paris secret » et « Paris de nuit ». Ce Parisien hongrois - immortalisé dans un roman de Henry Miller – est le sujet du film documentaire hongrois auquel le surnom donne aussi son titre. Et c'est à l'issue de la projection de ce film qu'a été présenté le livre de Júlia Cserba : Il faut qu’une porte soit ouverte, composé de 55 interviews réalisés à Paris avec des artistes : photographes, plasticiens et galeristes, mais également écrivains, comédiens et architectes.

Luana Naquin (France) et son projet “Afro Fusion” à Budapest

Luana Naquin
École de la Désobéissance (EdD) : Luana Naquin, tu es danseuse, performeuse pluridisciplinaire, enseignante de danse. Tu es d’origine française mais tu es basée à Berlin depuis plusieurs années. Du 21 au 25 août tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Ton cours s’intitule “Afro Fusion”, où tu enseigneras aux élèves les danses africaines, telles que le Ndombolo (Congo), l’Azonto (Ghana), l’Afro House (Angola), l’Amapiano (Afrique du Sud) et le Naija Street styles (Nigéria).