Méticuleusement art

Pető István
C’est dans la galerie Várfok que s’est trouvé l’une des plus verdoyantes expositions de cette saison brumeuse, «de temps en temps » réalisé par Istvan Pető. Célèbre artiste Hongrois ayant également étudié l’art à Paris durant quelques années. Il nous a présenté une collection d’œuvres marbrées où lui-même remarquera avec le recul la continuité de l’évolution de ses créations. On y voit des tableaux entre le style figuratif et abstrait des années 90 jusqu’à cette année 2023.

Ruth Orkin, femme photographe, femme cinéaste

Ruth Orkin
Ruth Orkin est à l’honneur du Mai Manó Ház du 11 octobre 2023 au 14 janvier 2024. La photographe américaine fan de cinéma est au centre de l’exposition « Ruth Orkin - Az idő illúziója* » (*Traduction : « L’illusion du temps ») que nous avons pu découvrir lors du vernissage qui s’est tenu à la galerie, en compagnie de la commissaire d’exposition Anne Morin.

György Szőnyei, tout en carré

György Szőnyei
En septembre dernier, nous avons assisté au vernissage de l’exposition « Szőnyei György: Négyzetek* » (*traduction : « Carrés ») qui se tiendra du 22 septembre au 19 novembre 2023 au musée Műcsarnok. Trois salles, trois styles d’art différents... Bienvenue à l’exposition consacrée à l’œuvre de György Szőnyei, artiste hongrois né en 1951 et dont l’art est très fortement inspiré par le pixel, comme nous le précise la conservatrice de l’exposition Réka Fazakas : « Lorsque Kazimir Malevitch a peint son Carré noir en 1915, il a virtuellement inventé le pixel. [...] La base de l’art de György Szőnyei est constitué par le concept du carré classique de Malevitch, du diamant de Mondrian et le pixel créé par ordinateur [...]. ». L’homme est diplômé de Design graphique à l’Académie hongroise d’Arts Appliqués. Il est artiste, typographe et professeur. Ses influences sont précises et explicites, on nous mentionne également Vasarely et Kandinsky.

Judit Reigl, l’art de faire voler les corps

Judit Reigl
Elle aurait eu cent ans cette année. Judit Reigl, l’artiste peintre franco-hongroise, est à l’honneur du musée Kiscelli de Budapest en cette rentrée 2023. Du 23 août au 27 octobre, l’exposition « Vol, la peinture figurative de Judit Reigl » est dédiée au milieu de sa carrière, essentiellement concentrée sur le corps humain.

Série d’entretiens avec des artistes francophones qui rejoignent cette année l'École de la Désobéissance à Budapest

Ecole de la désobéissance
1ère partie: Marion Binois (France) et son projet “Cauchemar” à Budapest École de la Désobéissance (EdD): Marion Binois, artiste française interdisciplinaire, chorégraphe, modèle, tu touches à tout, tu fabriques des masques, tu danses, tu crées des spectacles… Du 14 au 18 août tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine dans le “Arts & Healing” Masterclass, dispensé par l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes ? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi ?

Anna Stein : voyage artistique entre la France et la Hongrie

Stein Anna
Anna Stein, parisienne hongroise. Après une longue carrière, remplies d’expositions à travers le monde, l’artiste a lancé il y a deux semaines, le prix « Anna Stein ». Femme aux multiples casquettes, peintre, créatrice de bijoux sculptures, sculpteure, écrivaine et maintenant organisatrice d’évènements rien n’effraie cette française d’adoption.

Szia Budapest!, une exposition photo de Daniel Psenny

Szia Budapest
Ex-journaliste au Monde installé désormais à Budapest, Daniel Psenny expose ses photos de la capitale hongroise dans une galerie parisienne. Il nous parle de sa démarche, de ses découvertes de la ville et de son admiration des nombreux photographes hongrois exilés à Paris qui, avant la Seconde guerre mondiale, ont écrit la légende du photojournalisme et influencé de nombreuses générations de photographes. 

Plaisir de géométrie

Vera Molnar
„Elles ont fait l’abstraction” est le titre de l’exposition au Centre Pompidou, précédée par „Trois femmes en couleurs” à la Galerie Berthet-Aittouarès à Paris. Actuellement les femmes artistes font la une dans le monde des musées et galeries – comme c’est le cas pour Vera Molnar, Parisienne hongroise dont les lecteurs de notre journal connaissent l’histoire. « Plaisir de géométrie » est le titre emblématique du documentaire que László Horváth a réalisé sur l’artiste.