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Les Amants du Pont-Neuf

Les Amants du pont neuf
Le Festival du Film Francophone, qui se tient cette année du 28 février au 9 mars, ne propose pas moins de 23 films et maintes activités en lien avec le monde de la francophonie. Cette 15ème édition a offert aux amateurs de cinéma une rétrospective sur les longs métrages du réalisateur français Leos Carax. Après 3 jours de projections, son dernier film autobiographique expérimental intitulé C'est pas moi (2024) a pu être directement discuté avec le cinéaste, spécialement venu à Budapest pour cette occasion.

Rencontre avec Zoltán Mária Flóra

  Zoltán Mária Flóra
Rendez-vous au numéro 37 de la rue Bartók Béla, située dans l'arrondissement d'Újbuda. C'est là, dans la 37Gallery, que nous avons été accueillies pour l'exposition de l'artiste peintre Zoltán Mária Flóra. Composée de ses derniers tableaux débordants de couleurs, son exposition intitulée "Minden világos, mégsincs reggel", traduisible en "Tout est clair, mais le matin n'est pas encore arrivé", attire l'œil.

The Brutalist (3h35) de Brady Corbet avec Adrien Brody (Le pianiste)

Brutalist
J'ai vu jeudi ce grand et long film (3h35 + entracte de 15') "The Brutalist", dont on parle et reparlera pour les Oscars. Vous pouvez lire ou écouter ce que les critiques en pensent (le plus souvent du bien). Pour ma part, j'ai beaucoup aimé, tant les thèmes abordés sont puissants : les traumatismes des rescapés de la Shoah, elle-même à peine évoquée (impuissance, mutisme, déflagration des corps et de l'esprit ); la mégalomanie et le fantasme de la culture dans un monde où seul compte l'argent (traité avec humour); le faux "rêve américain" où l'on s'aperçoit que dans ce pays les émigrés ne sont que "tolérés"; l'obsession de la création et la foi dans son talent (l'architecte, rescapé du camp de Buchenwald, commandité par son mécène pour créer un établissement à la mémoire de sa défunte mère, se bat contre vents et marées pour imposer ses idées, au risque de devenir mégalomane lui-même).

The Brutalist : un film avec bien plus qu’un accent hongrois

Brutalist
C'est un film à part, 3h35 hors du temps. Alors oui, il faut être prêt à passer près de quatre heures dans un cinéma. Mais quand on aime on ne compte pas, et quand on aime un film on est bien content qu’il ne semble ne jamais se terminer. The Brutalist, c’est le nouveau drame que nous a concocté Brady Corbet, dévoilé en avant-première au Festival International du Film de Venise, le 1er septembre 2024. Le grand public peut profiter de l'œuvre au cinéma depuis le 23 janvier 2025 tandis que les amateurs français devront se montrer plus patients, attendant une sortie prévue le 12 février 2025. Pourquoi ce film est-il singulier? Parce qu’il est intimement lié à la Hongrie, que ce soit dans son scénario, dans sa production ou même dans le choix de l’acteur principal, le fabuleux Adrien Brody, dont la mère Sylvia Plachy est originaire de Budapest. Au-delà de ce rôle important de la Hongrie, ce film est un chef d'œuvre, tant dans le scénario que dans les images, qui mérite le détour.

George Lajtai : un photographe mis en lumière à Budapest

George Lajtai
Le 16 janvier 2025, le siège de la MUOSZ (Association Nationale des Journalistes Hongrois) à Budapest a accueilli une exposition unique des travaux du photographe et cinématographe hongrois George Lajtai. Cet événement a offert aux amateurs d’art l’occasion de découvrir l’étendue du talent de cet artiste à travers une collection de clichés saisissants.

ÉDUCATIO EXPO : Le rendez-vous incontournable des étudiants hongrois

Educatio
Du 9 au 11 janvier, le Hungexpo de Budapest a vibré au rythme de la 25ème édition de l’Educatio Expo, un salon consacré à l’éducation et principalement à l’enseignement supérieur. Au sein de ce salon, les possibilités de mobilités académiques en France sont valorisées par le Campus France.

Une envie de cadeau original et unique ?

Szasz Karoly
À l’heure où Notre Dame de Paris éblouit par sa luminosité originelle, retrouvée grâce aux travaux titanesques qui ont pris 5 ans, l’envie de s'intéresser au noble art des maîtres-verriers nous a tout naturellement amené chez un artiste bijoutier qui recycle les éclats de vitraux de l’église Mátyás de Buda pour en faire de fascinants bijoux. Imaginez étinceler à vos oreilles, Mesdames, un bijou dont la matière première illuminait auparavant, et ce depuis 600 ans, la cathédrale de Budapest.

« Ma mission est la direction et la construction d'orchestre »

Gergely Madaras
​​​​​​​C'est vers 2018 que mon amie Kati et moi-même avons visité l'Académie Liszt pour écouter un concert de la Société philharmonique de Budapest sous la direction de Gergely Madaras. Un très jeune chef d'orchestre enthousiaste s'est présenté et nous a immédiatement accrochés : il a fait une courte introduction intéressante et pleine d'humour avant le programme, qu'il a ensuite dirigé avec le même enthousiasme. Nous avons aimé ce qu'il a fait et comment il l'a fait. Depuis, nous nous sommes dits qu'il fallait que nous l'entendions à nouveau un jour. Nous avons fini par suivre son travail via medici.tv, mais nous ne l'avons rencontré en personne que six ou sept ans plus tard, en juillet de cette année, alors qu'il préparait le concert Jonathan Tetelman, ténor américain, avec l'orchestre de l'Opéra Nationale Hongroise sur l'île Margaret. Nous avons fait connaissance dans la salle de répétition, en profitant de la pause, et j’avais déjà été impressionnée par la gentillesse et la franchise avec lesquelles il m’a accueillie, moi, une parfaite étrangère. Nous pouvons maintenant lui parler d'un autre événement important : l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dont Madaras est le directeur musical depuis six ans, a donné son premier concert en Hongrie - dans trois lieux : à Budapest à l'Académie Liszt, à Veszprém au Hangvilla et à Pécs au Centre Kodály.