Budapest : un opéra inédit en création hongroise (1)

Herculanum
Félicien David, un nom qui ne vous dira probablement pas grande chose. Et pourtant… Né en 1810 avec la génération des grands romantiques, ce compositeur eut un temps son heure de gloire. Personnage haut en couleurs, saint-simonien engagé, imprégné de culture orientale. Loué par ses contemporains, couvert d´honneurs, Félicien David nous a laissé de fort belles partitions, en partie inspirées de ses voyages en Orient, telle la cantate „Le Désert”, portée aux nues par Berlioz. De la musique de chambre et des opéras, dont „Lalla Roukh” qui eut à l´époque un grand retentissement. Autre œuvre lyrique qui remporta un vif succès, „Herculanum”, présenté à Paris en 1859, suivi de 74 représentations, presque un record pour l´époque. Dont la critique - entre autres Berlioz - fit le plus grand éloge. Tombé par la suite dans l´oubli, ce compositeur, ancien élève de Cherubini, commence peu à peu à refaire aujourd´hui surface. Tel cet opéra mis ce soir à l´affiche à Budapest.

Budapest : Lucrèce Borgia de Donizetti sur le plateau du Palais des Arts.

Lucrece
Qui était Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia)? Née à Subiaco (Latium) en 1480 et morte à Ferrare en 1519, elle était la fille naturelle du cardinal valencien Roderic Borgia (futur pape Alexandre VI). Réputée femme cruelle et redoutable empoisonneuse, elle fut entre autre soupçonnée - probablement à tort - d´avoir éliminé ses maris successifs.

Justement nommé « Le démon du violon »

Roby Lakatos
Il sort du sérail, Roby Lakatos. Issu d’une longue lignée de violonistes dont un des premiers, Bihari János (1764-1827) est considéré comme le fondateur de la musique tzigane, vrai génie instinctif qui ne connaissait pas les notes. Depuis Budapest où il réside travaille, crée et transmet, Roby Lakatos, digne héritier de ce dernier, répond à ce que représente pour lui ce continent musical tzigane et cet instrument, le violon, qui en est la note de tête et de cœur.

Budapest : Theodora de Haendel sur la scène du Palais des Arts (Müpa), une (presque) première

Theodora
C´est en 1749, alors qu´il était âgé de 64 ans que Haendel écrivit Theodora, l´une de ses dernières œuvres chorales. Créé en mars 1750 au Théâtre royal de Covent Garden à Londres, ce fut un échec. Au point que seules quatre représentations en furent données de son vivant. Une œuvre qui se distingue de ses précédents oratorios (ou opéras) par son sujet non repris de la Bible, mais traitant des débuts de la chrétienté.