Les femmes face à la crise
Le mouvement féministe en Europe
La plus jeune qui écoute la table ronde au Café Mozsár

La plus jeune qui écoute la table ronde au Café Mozsár

La plus jeune qui écoute la table ronde au Café Mozsár

non, le livre est encore bien vivant sur les rives du Danube!
Décidément, le printemps et l’été siéent tout particulèrement à Budapest: soleil assuré, terrasses bondées, défilé ininterrompu de touristes et jolies filles sur le Corso. Bref, le Nirvẫna. Au prix d’une forte chaleur, certes, mais tempérée par une légère bise bienvenue, véhiculée par le Danube. Et puis, c’est l’époque des animations diverses dont Budapest regorge: marchés d’artisans, fêtes de la palinka, goulache-parties, festivals de musique, etc.
L’exposition d’Anna Ádám à la Galerie TAT à Budapest
Avec une pluralité des techniques Anna Ádám revisite les images du passé et les mécanismes de la mémoire. A l’entrée de sa première exposition individuelle à Budapest c’est une jeune femme souriante qui nous a offert des madelaines. Nous sommes à la recherche de Proust, ou mieux, nous nous retrouvons dans l’univers de la Bibliothèque de Babel de Borges – comme l’a remarqué Eszter Kozma dans son discours qui inaugurait l'exposition.
Éva Vámos : Nous arrivons à la salle de l’exposition sur un tapis rouge, en réalité sur une robe-tapis qui habille une jeune femme. Ensuite une performance avec une chorégraphie surprenante accompagne tes images qui renouent la grande et la petite histoire. Quelle est la relation entre tes images et les performances ?
Un concert récemment donné à Budapest sur instruments anciens nous a offert un moment de pur bonheur (1). Au programme Les Saisons de Haydn, interprétées par l’orchestre Orfeo et le choeur Purcell. Deux formations hongroises qui fêtent aujourd’hui leurs 25 ans.
Et pourtant... les interprétations de haut niveau de ce chef d’oeuvre ne manquent pas, qui ne nous en rendent que plus exigeants. Tels les enregistrements du jeune Karajan ou de Karl Böhm ou encore, sur instruments anciens, ceux de John Eliott Gardiner ou Nikolaus Harnoncourt, pour ne citer que ces quatre entre mille autres.
Une belle leçon d’humanité et de tolérance
„L’amour de l’homme par la musique”: tel est le titre que j’avais un jour donné à un exposé consacré à Beethoven... Sans vouloir blesser la modestie d’Iván Fischer, voilà un titre que je reprendrais volontiers pour qualifier la démarche du chef hongrois. Ceci à propos d’un film-portrait qui lui est consacré, sorti récemment sur les écrans de Budapest (1). Un film qui donne la part belle à la musique, certes, mais qui ne devrait pas décourager les non mélomanes, car son message va bien au-delà.
Rencontre avec le réalisateur Laurent Cantet
Les journées du film francophone ont battu de nouveaux records de fréquentation au cinéma Uránia et à l’Institut Français à Budapest . Laurent Cantet, réalisateur français qui a remporté la Palme d’Or au Festival de Cannes, en 2008 est venu en Hongrie avec son nouveau film. Il a participé à la première de son film, Retour à l’Itaque . Son héros Amadeo revient après 16 ans d’exil à la Havane et lors des retrouvailles avec ses amis d’antan, des questions d’une actualité brulante se posent. Nous avons rencontré Laurent Cantet après la projection du film.
A la suite des attentats qui au début du mois de janvier ont endeuillé la France et eu pour cible principale l’équipe du magazine satirique Charlie Hebdo, une mobilisation impressionnante a eu lieu en France et dans le monde pour manifester l’attachement de tous à des principes universels qui sont au fondement de la démocratie. Comme l’a rappelé M. Roland Galharague, Ambassadeur de France lors de la cérémonie d’hommage qui a eu lieu le 8 janvier sur le parvis de l’Institut français : „ (...) rien n’entamera notre attachement à la liberté, à la liberté d’expression, à la liberté de la presse, à la liberté de conscience, à la liberté de religion. La liberté ne se divise pas, la liberté ne meurt pas, la liberté s’exerce.”