Il était une fois un petit garçon, Sam, 8 ans, que ses parents, plongés dans la misère, envoyèrent travailler auprès de deux ramoneurs sans scrupule. Un jour, le petit Sam fut contraint par ses patrons de se hisser à l’intérieur d’une cheminée étroite pour bien en gratter les parois. Mais voilà que le jeune appenti se trouva désespérément coincé dans le conduit. Grâce à Dieu, les enfants du logis, s’apercevant de l’incident, tirèrent Sam de ce mauvais pas et le cachèrent dans la maison, le libérant ainsi de ses bourreaux.
Jusqu’au 31 octobre, le centre Robert Capa présente une série de clichés intitulée « Capa in Color ». Mêlant images de guerre et de vie, elle retrace la carrière de celui qui naquit à Budapest en 1913. De la Guerre d’Espagne au conflit indochinois, Endre Ernő Friedmann (son vrai nom) a suivi de près l’Histoire derrière son objectif. Aujourd’hui, son héritage est encore revendiqué dans la profession.
Pendant une semaine le non-lucratif UH Festival a sublimé la musique moderne. Disséminée dans plusieurs spots de Budapest à l’ambiance obscure et brumeuse, l’assistance a écouté religieusement les artistes. Avec plus de 450 concerts à leur actif depuis 2001, András Nun et Krisztián Puskár, deux des cinq organisateurs, rassemblent les sons qui leur ressemblent et promeuvent le partage des plaisirs auditifs. Leur refrain : laisser davantage de place à l’ouïe qu’à la démonstration scénique.
Samedi 19 septembre, l’Institut organisait une journée portes ouvertes pour la rentrée 2015. L’occasion de rappeler les activités qui y sont proposées mais aussi d’évoquer le sommet international sur le climat qui aura lieu à Paris en novembre.
Tous les mardis soirs mais aussi quelques jeudis, l’Institut Français projette des films au sujet de Paris. Lors de la première séance, l’auditorium était plein. Un succès.
Depuis le début de la crise migratoire, la population hongroise se mobilise et épaule les déplacés. Démontrant que l’opinion des compatriotes de Viktor Orbán ne peut être résumée à la position controversée du chef du gouvernement et de ses ministres. C’est le cas de nombreuses associations offrant soins médicaux, nourriture, vêtements et couvertures aux migrants dans le besoin à Keleti ainsi que dans les deux autres gares de Budapest (Déli et Nyugati).
Illustration avec Yann, jeune infirmier allemand volontaire au sein de l’ONG Medical Aid.
Ce mercredi, l’ambassade de France en Hongrie organisait une conférence dédiée aux droits des femmes à l’Institut Français. Verdict : il y a encore du travail.