Archives de août 2025

Gyula Czimra et le déshabillage paisible de l'existence 

Gyula Czimra
​​​​​​​Jusqu’au 14 septembre, l'œuvre de Gyula Czimra (peintre, 1901-1966) est présentée à la Galerie nationale hongroise. L’exposition, scindée en six parties et intitulée « Sans ombres » décrit soigneusement l’espace et l’univers intérieur du « Morandi hongrois » - le visiteur est véritablement envahi par le déluge stylistique de l’artiste non-conformiste. Selon ses propres mots, « J’ai passé une moitié de ma vie à me chercher » ; vers la fin de la présentation, cela sautera aux yeux : il s’est trouvé, dans sa plus pure vérité.

Don Pasquale de Donizetti à l’Opéra de Budapest

Don Pasquale
Créé en janvier 1843 à Paris, au Théâtre des Italiens, Don Pasquale est l’un des derniers opéras que nous a laissés Donizetti. Considéré par d’aucun comme son chef d’œuvre, voire comme un chef d’œuvre absolu, jugement quelque peu excessif, il n’en demeure pas moins qu’avec Don Pasquale, Donizetti a porté à son sommet un genre qui allait par la suite péricliter pour ne se retrouver qu’un demi-siècle plus tard avec Falstaff, l’opéra bouffe.

Que visiter à Budapest ? Les recommandations d’Alexandra Nadicsan, guide touristique

guide Budapest
​​​​​​​Chaque année, des dizaines de milliers de Français visitent Budapest, attirés par le charme de la capitale hongroise et ses prix attractifs. Mais au-delà des incontournables, la découverte peut vite manquer de relief. Pour sortir des sentiers battus, la rédaction du JFB est allée à la rencontre d’Alexandra Nadicsan, guide touristique francophone, qui fait découvrir la ville aux voyageurs en quête d’authenticité et de dépaysement culturel.

Les Noces de Figaro à l’Opéra de Budapest

Noces de Figaro
​​​​​​​Des Noces, tout a été dit. Rappelons que, créée le 1er mai 1786 au Burgtheater de Vienne, la pièce connut dans un premier temps un vif succès, au point que le public en bissa de nombreux airs. Néanmoins, ayant dû affronter une cabale, la pièce fut retirée au bout de seulement neuf représentations pour n’être reprise que trois années plus tard. C’est à Prague, où elle fut représentée en décembre de la même année, que la pièce connut la consécration qui s’imposait. „Toute la ville ne parle que de Figaro, ne joue, ne sonne, ne chante, ne siffle que Figaro” (Mozart).