Opéra: une heureuse (re)découverte, Armida de Haydn sur la scène de Budapest (studio Eiffel)

Armida
Rentrant de la représentation d’un opéra de Haydn à la cour des princes Esterházy, Marie-Thérèse déclara un jour. „Pour assister à un bel opéra, c’est à Esterháza qu’il faut se rendre”. Car, s’il est célèbre pour ses quatuors, symphonies, œuvres chorales et instrumentales, Haydn l’est moins pour ses opéras. Et pourtant, d’après un catalogue qu’il en a dressé lui-même, il nous en a laissé près d’une vingtaine, pratiquement tous écrits pour la cour des princes hongrois (1). Certes, de valeur inégale, mais tous charmants, n’atteignant pas néanmoins, ce qu’il concédait volontiers, la perfection des opéras de Mozart.

Deuil a rebours, un livre inattendu : Rencontre littéraire avec Yvette Goldberger

yvette goldberger
Le 7 mai dernier, la Librairie Prélude proposait une présentation d'Yvette Goldberger, au sujet de son livre intitulé Deuil à rebours – Du deuil à la littérature hongroise en passant par la psychanalyse. Associant littérature hongroise, psychanalyse, deuil et humour particulier, Deuil à rebours est un livre unique en son genre. Lors de sa venue à Budapest, Yvette Goldberger nous a donné un aperçu de la genèse de son ouvrage.

Rencontre littéraire avec Susan Rubin Suleiman

Susan Rubin Suleiman
Durant le mois de mai, nous avons eu la chance de pouvoir suivre deux conférences de Susan Rubin Suleiman concernant ses derniers livres, István Szabó, Filmmaker of Existential Choices (2024) et A történelem lánya (2024), traduction hongroise de son livre autobiographique Daughter of History (2023), ce qui en francais ferait Une fille de l’histoire.

Interview avec Susan Rubin Suleiman

Susan Rubin Suleiman
Le 16 mai 2025 le JFB a eu l’opportunité d’interviewer Susan Rubin Suleiman, écrivaine et professeure émérite de littérature française à l’Université Harvard aux Etats-Unis, d’origine hongroise et naturalisée américaine. Susan Rubin Suleiman est venue présenter son livre le plus récent intitulé István Szabó: Filmmaker of Existential Choices, sorti en janvier 2024, à la Central European University de Budapest.  Découvrez l’interview du JFB.

Budapest: tenue du IVe Festival de musique sacrée (autour du nom de Joseph Haydn)

IVe Festival de musique sacrée
Né en Autriche (à deux pas des plaines hongroises) et Autrichien dans l’âme, Joseph Haydn est souvent considéré par les Hongrois comme l’un des leurs. A juste titre, puisqu’il effectua la plus grande partie de sa carrière au service d’une famille princière hongroise, les Esterházy. Certes, c’est à Vienne qu’il finit ses jours et c’est à Vienne que furent créés ses deux chefs d’œuvre que sont les Saisons et la Création. Mais il n’en demeura pas moins sensible à la musique populaire hongroise sur laquelle il nous a laissé de fort belles partitions. Et, inversement, ayant influencé les musiciens hongrois de son temps.

Pour marquer le 150e anniversaire de sa création, les responsables de l’Académie de Musique (Zeneakadémia) nous annoncent une série d’événements majeurs

Zeneakadémia
C’est en novembre 1875 que fut fondée l’Académie de Musique de Budapest (Zeneakadémia) sous l'appellation d’Académie royale nationale hongroise de musique. Parmi ses fondateurs Franz Liszt qui y enseigna de 1876 à sa mort survenue en 1886 et en fut le premier président. En janvier 1919, l'Académie prend le nom de Collège de musique, puis en 1925 celui de Liszt, qu'elle porte encore de nos jours. C’est en 1907 que fut édifié le nouvel édifice de style Art Nouveau qu’elle occupe actuellement. Le bâtiment dispose d'une grande salle de concert (1300 places), de la plus grande bibliothèque musicale du pays et, depuis 1997, d'une studio d'enregistrement. Outre l’organisation de concerts et récitals, elle tient également lieu de Conservatoire national, dont les cours sont très recherchés.

Marie Stuart de Donizetti en première à l’Opéra de Budapest

Mary Stuart
Si Donizetti est principalement connu et essentiellement joué pour ses opéras comiques, il l’est moins pour ses opéras sérias qui constituent pourtant la partie la plus achevée de sa production. C’est ainsi qu’à part Anna Bolena, ils n’avaient encore jamais été produits sur les scènes hongroises. Il aura donc fallu attendre près de deux siècles pour y voir enfin donné Maria Stuarda, créé à la Scala en décembre 1835 (avec la Malibran dans le rôle-titre). Donné ce soir sur la scène de l’Opéra, orchestre et chœur étant placés sous la direction de Kálmán Szennai. Avec Klára Kolonits dans le rôle-titre, Gabriella Balga (Elisabetta), Melinda Heiter (Anna Kennedy), István Kovács (Giorgio Talbot) et le ténor autrichien Juraj Hollý (en Robert Dudley, comte de Leicester). Dans une mise-en-scène de Máté Szabó.

La 43ème édition du concours de photo de presse hongroise au Centre Robert Capa

concours de photo de presse hongroise
Le 6 mai 2025 a eu lieu au sein du Centre de photographie contemporaine Robert Capa situé au 8, Nagymező utca de Budapest, la remise des prix du 43ème Concours de photo de presse hongroise organisé annuellement. Le Centre Robert Capa a été nommé d’après le photographe de guerre hongrois Robert Capa, de son vrai nom Endre Ernő Friedmann. Afin de pouvoir participer à la compétition, les images devaient avoir été prises entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024. Plusieurs catégories étaient mises à l’honneur et les 3 meilleures photographies de chaque catégorie étaient projetées et expliquées par deux membres du jury. Les catégories étaient entre autres Vie quotidienne, Portrait d’une personne, Art, Sports ou encore Photographie de rue.

Les topographies intimes d’Anna Stein à Balatonfüred

Anna Stein
Une envolée lyrique, une explosion de libertés – c’est par ces termes que critiques et galeristes redécouvrent l’art des années d’après-guerre en France. Les toiles d’Anna Stein des années 60 et 70, nées sous le signe de l’abstraction lyrique ont d’abord été redécouvertes  grâce à une grande exposition au Musée d’Art moderne de Pécs, et maintenant, c’est au bord du lac Balaton que Zsdrál Art Galéria lui consacre une belle exposition.