1989 en Hongrie : timide enthousiasme de la communauté internationale
C’est en Hongrie et en Pologne que les premières fissures du bloc de l’Est se manifestent. Cette évolution sans précédent est suivie de près par la communauté internationale. Pourtant, si les pays occidentaux soutiennent dans leurs discours le changement de régime en 1989, il faudra du temps pour qu’une aide concrète se mette en place.
Rencontre avec Melinda Erdőháti
Alors que le musée des Beaux-Arts vient d’inaugurer une grande exposition sur Gustave Moreau, je rencontrais pour le JFB Melinda Erdôháti, assistante auprès du conservateur en chef, pour une conversation à bâtons rompus sur son parcours, au gré de ses envies et des aléas de l’Histoire, de sa Roumanie natale à Budapest en passant par la Belgique.
Le Festival du printemps de Budapest réserve de nombreuses surprises et moments savoureux aux mélomanes de passage par la capitale hongroise. Ce sera notamment le cas avec le concert de Goran Bregovic, accompagné de l’Orchestre des mariages et des enterrements pour un spectacle intitulé “Alcool”. Tout un programme.
Pour le centenaire du sculpteur Aladár Farkas la galerie du centre culturel Attila József consacre à l’artiste une importante rétrospective. Les photos de Lucien Hervé, réalisées dans l’atelier du sculpteur, mettent particulièrement en valeur les statues présentées. Elles sont exposées pour la première fois et leur grand format crée une ambiance exceptionnelle dans la salle.
Depuis approximativement un siècle et demi, la classe ouvrière apparaît régulièrement comme sujet des arts représentatifs.
Voilà bien longtemps que je n’avais évoqué dans cette colonne cette étrange population longtemps caricaturée que sont les expats-triés. Certes, ils peuvent être affectés d’un curieux syndrome qui leur fait parfois mélanger les langues en une espèce d’esperanto intime. Certes, de pays en pays, leur vie peut ressembler à une bibliothèque achetée chez Ikea. Elle vous est livrée en kit, par panneaux disséminés, par étagères à superposer et par beaucoup de cartons à jeter.
La chronique du palais de Natacha Guego
Et oui, même dans les colonnes de la rubrique gastronomique il faut bien se rendre à l’évidence, la crise est là. Les restaurants sont vides. Enfin pas tous, mais on voit tout de même une nette différence par rapport à l’année dernière. Les plus malins ont compris qu’il fallait proposer des menus avec des produits de saison à des prix très raisonnables, tout en essayant de servir à leurs clients des plats de qualité très correcte. Où est l’astuce ?