les fameux kerts de Budapest
Le Sziget bat son plein et fait votre bonheur? Tant mieux. Il serait toutefois dommage de ne voir de Budapest que l'île d'Óbuda. Car c'est sans doute d'avantage dans les kerts (jardins) du centre ville que vous aurez l'occasion de prendre le pouls de la ville, de faire connaissance avec les vrais Budapestois (dont beaucoup ne peuvent pas s'offrir le pass du festival) et de garder ainsi de votre séjour une image plus authentique. Mais ne vous méprenez pas, il n'est pas ici question de jardins botaniques ou de parcs publics mais bien de cafés et bars en plein air, où vous pourrez goûter la douceur de vivre à la hongroise. Petite visite guidée (exhaustive, forcément).
La synagogue de la rue Rumbach accueille actuellement et jusqu’au 15 août une exposition de Bruno Bourel, photographe français vivant à Budapest depuis 1993, dédiée aux communautés juives de Budapest.
Les couleurs flamboyantes des textiles de Fortunato Depero, présentés à la Galerie Nationale, nous révèlent un chapitre moins connu du mouvement futuriste. Cette exposition réunit une centaine d’œuvres de Fortunato et d’autres artistes hongrois influencés par le futurisme.
La politique culturelle du nouveau gouvernement
Les restrictions budgétaires du cabinet FIDESZ-KDNP touchent gravement le secteur culturel. Le gel du budget est le premier pas vers une perte d’autonomie de ce secteur, qui souffrira bientôt concrètement de la baisse des subventions.
“Lex Turul”
Grâce à une récente modification de la loi, les mairies locales profiteront d’une autonomie jamais vue lors des décisions sur les sculptures publiques. Ainsi le XIIe arrondissement pourra-t-il conserver garder son fameux Turul, objet de plusieurs procès depuis 2005.
L'amitié est une valeur précieuse, et ses manifestations parfois rares. Sur les quelques 470 kilomètres du Danube qui composent la frontière romano-bulgare, elle est même unique. Le “Pont de l'Amitié” (aujourd'hui “Pont du Danube”) a été inauguré en grande pompe par les républiques populaires des deux pays en juin 1954, comme un exemple de bonne coopération socialiste. A ce jour, il constitue encore le seul lien terrestre entre les deux «rives internationales». Un assez mauvais exemple de coopération européenne.
Auteur de nombreuses études sur la situation des démunis, Zsuzsa Ferge est sociologue, spécialiste des inégalités et de la pauvreté. Elle travailla d’abord au Bureau national des statistiques et à l’Institut de recherche en sociologie de l’Académie hongroise des sciences, Académie dont elle est devenue membre en 2002. Elle est également professeur à l’Université ELTE et donne des cours dans certaines facultés à l’étranger. Depuis 2005, elle participe au programme visant à éliminer la pauvreté des enfants. Pour le JFB, Zsuzsa Ferge revient sur ce sujet et d’autres aspects de la pauvreté en Hongrie.