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L’Europe ne peut plus fermer les yeux !
Soutien socialiste aux forces démocratiques hongroises
C’est ce qu’a déclaré Harlem Désir dans une tribune publiée dans Rue89, et qui fait suite à sa visite à Budapest les 14 et 15 mars derniers. C’est à la tête d’une délégation socialiste, mais aussi en tant que député européen et Secrétaire national du PS - représentant à ce double titre le candidat François Hollande et le Parti socialiste européen - qu’il a rencontré pendant ces deux jours les forces démocratiques de Hongrie. Ainsi, il est venu soutenir la manifestation pour les libertés contre la politique du gouvernement Orbán.
Parmi les fêtes nationales hongroises, le 15 mars commémore le jour de la révolution de 1848, mais c'est également l'occasion de célébrer la fête des jeunes hommes de mars. Que s'est-il passé ce jour là à Buda et à Pest? ( Budapest ne s’était unie qu’en 1873.)
La compagnie aérienne hongroise, crée en 1946, a mis la clé sous la porte pour cause de faillite. A peine refroidi, les vautours se rassemblent sur le corps de Malév. Une fenêtre s’ouvre donc pour les concurrents. Qui reprendra en premier les lignes vacantes à destination de Budapest ? D’un côté, Ryanair compagnie low-cost irlandaise, de l’autre Wizz Air, la low-cost hongroise. La bataille risque d’être tendue.
La BKV (Société des transports en commun de Budapest) vient enfin d’obtenir les garanties d’Etat en vue de rééchelonner le paiement de ses crédits et prolonger de trois ans le terme des échéances de remboursement. "Malgré l’attente de certains, la BKV semble être sauvée" a déclaré le maire István Tarlós lors d’une conférence de presse, le 8 mars dernier.
C’est à Budapest que le Festival international du cirque a eu lieu au mois de février. L’événement culturel de renom s’est déroulé comme prévu. Néanmoins, en coulisses, l’atmosphère était tendue. Parmi les juges et invités d’honneur, beaucoup ont décidé de boycotter la fête, en raison d’un changement inattendu de direction du Cirque National. István Kristóf, directeur du Cirque National, quant à lui s’est également absenté, sous prétexte de son état de santé.
Lors de la présentation du plan Széll Kálmán le 1er mars 2011, beaucoup ont fondé de grands espoirs sur la mise en place des réformes structurelles et des ajustements budgétaires attendus depuis longtemps. Un an après l’annonce, il est temps de dresser un bilan. Et la situation est loin d’être rose...