JFB
L'élargissement du Musée national
Après le Musée des Beaux-arts de Budapest, c’est au tour du Musée national hongrois d’entreprendre son projet d’extension et de modernisation.
Après le Musée des Beaux-arts de Budapest, c’est au tour du Musée national hongrois d’entreprendre son projet d’extension et de modernisation.
Le distributeur de films Anjou Lafayette
Les subventions européens permettent aux films d'art et d'essai de se maintenir sur les écrans hongrois, malgré la continuelle désaffection des spectateurs. C'est ce que démontre l'histoire d’un nouveau distributeur de films français en Hongrie, Anjou Lafayette.
Printa Akadémia, qui a ouvert ses portes fin 2009 au cœur du quartier juif, est un nouveau “concept store”, digne des grandes capitales européennes. A la fois galerie, boutique, café, studio et école, Printa est un espace multifonctionnel dédié aux arts graphiques et au design au sens large, mais aussi un espace convivial doté du wifi, où il fait bon s’asseoir, prendre un café et feuilleter l’un des nombreux magazines internationaux d’art et de design mis à votre disposition.
Dans un Paris agonisant culturellement, ou rien de majeur ne s’est passé sur le plan musical depuis l’évaporation du groupe AIR, le duo nord américain Cocorosie vient quelque peu remuer les habitudes. Formé en 2003 dans une chambre de bonne de la butte Montmartre, les sœurs Casady, Bianca et Sierra, ont, en quatre albums, su se faire une place sur la scène musicale internationale actuelle.
En ces beaux jours d’été tant attendus, n’hésitez pas à laisser vos pas vous porter dans l’ancienne maison du grand photographe Mai Manó reconvertie depuis plus de dix ans en Maison hongroise de la photographie. A deux pas de la rue Andrássy, au cœur du quartier des théâtres et face à l’Opérette, votre promenade vous y mènera presque malgré vous. Et vous ne le regretterez pas: vous serez non seulement séduit par la somptueuse demeure du photographe de la cour impériale, mais aussi par l’exposition qui vient d’y être inaugurée sous le titre Images rarement vues (Ritkán látott képek).
Sur les routes avec le peuple de France. Ce livre de Marguerite Bloch aurait pu paraître dans la célèbre collection clandestine des Editions de Minuit. C’est ce que pense Claire Paulhan qui l’a édité 70 ans plus tard. Cet admirable récit relate les 17 jours que Marguerite Bloch a passés sur les routes en 1940, dans une France en déroute, quand des dizaines de milliers de Français quittaient la capitale et le Nord du pays vers le Sud, avec des moyens de fortune, pour fuir les troupes allemandes. Œuvre littéraire et document d’histoire, le livre fait sortir l’auteure de l’ombre de son mari, l’écrivain et dramaturge Jean-Richard Bloch, et de son frère, écrivain également, et non des moindres: André Maurois.
Analyse du programme économique du gouvernement
Une imposition familiale à taux unique, une baisse de l’impôt sur les sociétés à 10%, un resserrement de la taxation du secteur financier, tels sont les éléments les plus marquants des 29 points du programme économique, premier plan d’action du nouveau gouvernement, élaboré à toute vitesse et présenté peu après que le cabinet se soit mis au travail.
Les conséquences des inondations en Hongrie
La Hongrie doit faire face à d’importants dégâts dans l’agriculture et dans les exploitations viticoles et forestières suite aux inondations causées par la série d'orages diluviens du mois de mai dernier.
Originaire de Marosvásárhely, ville située en Transylvanie, Géza Szőcs est poète, homme politique et, depuis un mois, Secrétaire d’État à la Culture.
Après avoir terminé ses études à l’Université Babes-Bolyai de Kolozsvár (une faculté en Transylvanie où il est possible d’étudier en hongrois), Géza Szőcs a tout d’abord travaillé pour la rubrique littéraire du quotidien Igazság (Justice). Entre 1981 et 1982, il était rédacteur du samizdat Ellenpontok (Contrepoints). En conséquence de cette activité illégale, il a été arrêté et molesté à plusieurs reprises avant d’émigrer en Suisse en 1986. Trois ans plus tard, il revient dans la région et s’installe à Budapest, où il travaille pour la Radio Free Europe (une radio clandestine diffusée depuis Munich à l’attention des opposants au régime communiste). De retour en Transylvanie en 1990, il devient secrétaire général, puis vice-président du parti hongrois RMDSZ. Suite à des scandales dont il est l’objet et au renforcement de l’aile dirigée par l’actuel président du parti, Béla Markó, il quitte le RMDSZ quelques années plus tard.