Édito

Edito
Au seuil de cette nouvelle année 2023, j’associe mes souvenirs au colloque du centenaire de la revue Europe dont l’esprit et les traditions nous inspirent. Tout particulièrement le volet « Voix d’Europe » et « Guerres et paix vues d’Europe » Cette revue est proche de nous, car nombre de jeunes talents de l’Europe centrale et orientale ont été découverts et édités par Romain Rolland, Jean Guéhenno et Jean-Richard Bloch. L’histoire de la découverte de Panait Istrati est la plus connue, mais leur contribution à la naissance d’un des meilleurs essais de Ervin Sinkó est plutôt oubliée. Romain Rolland a trouvé sa confession poignante. Sinkó a assumé le rôle de chef révolutionnaire en 1919 puis il a émigré et il est devenu apatride. Les pérégrinations de Sinkó s’achèvent pour quelques temps, ses œuvres sont bien accueillies à la rédaction de la revue à Paris.  Le rôle messianique, le rôle du révolutionnaire reviennent dans ses réflexions qui seront publiées simultanément dans Europe et dans la revue Korunk à Cluj (Kolozsvár). La tragique tourne au comique avec la figure de certains héros.  Jean-Richard Bloch - assistant à la présentation de Švejk de Hašek au théâtre du Piscator à Berlin – découvre, en la figure du brave soldat, le anti-héros de l’époque.

Vivre enfin

Vivre enfin
C’est à la librairie française Prélude que nous avons rencontré Judith Ráthonyi pour la présentation de son livre Vivre enfin . Une hongroise devenue écrivaine française. Ses années passées au Liban ont marqué ses Mémoires.

Le Barbier de Séville au Théâtre Erkel

Barbier de Séville
Froidement accueillie dans un premier temps, la pièce de Beaumarchais, moyennant quelques coupes et remaniements, se tailla un vif succès dès sa seconde représentation le 26 février 1775 (1). Dès lors, plusieurs compositeurs s’emparèrent du livret pour en réaliser un opéra. Le plus connu fut celui donné par Paisiello le 26 septembre 1782 à Saint-Petersbourg. Connaissant un large succès, l’opéra de Paisiello fut aussitôt donné dans de nombreuses villes, notamment à Vienne où la pièce connut près de cent représentations de 1783 à 1804.

Iván Fischer, messager de Paix à travers la musique

Fischer Ivan
Une tradition déjà bien ancrée à laquelle nous ont habitués le chef hongrois Iván Fischer et ses musiciens de l´Orchestre du Festival : la tenue en chaque fin du mois de juin d´un grand concert dansant sur la place des Héros de Budapest pour célébrer l´été. Concerts associant dans la danse des jeunes issus de milieux divers, généralement parmi les plus défavorisés.

Des étoiles au son éclatant

Jonathan Tetelman
C’est déjà la troisième visite de Jonathan Tetelman, ténor chilien-américain, très jeune (35 ans) et très talentueux, mais c’est la première fois qu’une soirée entière lui était consacrée. Il arrive à l’invitation de Margitsziget, et malgré les difficultés du transport en public sur l’ile, une foule importante l’attend au pied du château d’eau. La magie de Puccini et Tetelman.

Livia versus Marie

MŰSZAK
Il faut se rappeler deux événements : le mystère des tableaux disparus, dont l'explication est la révolte des maîtres qui, de l’au-delà, ont effacé leurs tableaux cachés dans des coffres-forts ; et la réapparition puis la disparition définitive des couleurs d'un tableau exposé dans la vitrine d'un encadreur, János.