La Traviata à l’Opéra de Budapest: une production pour le moins surprenante...
Pour cette production de la Traviata, cinq représentations étaient données d’affilée, toutes à guichet fermé. Le rôle-titre (Violetta) étant partagé entre la jeune soprano ukrainienne Tetiana Zhuravel et la Hongroise Erika Miklósa. C’est cette dernière qui tenait le rôle dans la représentation à laquelle il nous a été donné d’assister. Très appréciée du public hongrois, Erika Miklósa jouit par ailleurs d’une solide réputation au plan international, disposant de références telles que les opéras de Paris, Londres, Vienne et New-York (1). Donner aujourd’hui la Traviata, probablement l’opéra le plus joué de Verdi (2), constitue une gageure pour qui se souvient des Violetta incarnées par des noms prestigieux tels que Maria Callas, Renata Scotto, Ileana Cotrubas, Anna Netrebko et tant d’autres. Qu’en fut-il, donc?
L’institut Français avait l’honneur en ce jeudi 30 novembre d’accueillir l’historien et sociologue français Pierre Rosanvallon. Le professeur a pu pendant une heure répondre à diverses questions sur les thèmes de l’Etat-Providence et de la démocratie.
C’est devant un public essentiellement composé de lycéens que le professeur Rosanvallon s’est exprimé dans l’amphithéâtre de l’Institut Français. Sa venue était un événement important sans aucun doute et c’est pourquoi étaient aussi présents monsieur l’ambassadeur Eric Fournier ainsi que le directeur de l’Institut monsieur Frédéric Rauser.
La conférence fut organisée de la manière suivante: trois-quatre questions préparées par les lycéens furent posées et c’est à partir de celles-ci que Pierre Rosanvallon s’est efforcé, en y répondant, de partager sa pensée et ses idées sur ces sujets si complexes.
C’est dans le cadre de la 15ème édition du mois de l’environnement, mois durant lequel l’institut met en place de nombreuses conférences, tables rondes ou projections de films en lien avec cette thématique, que l’Institut Français a décidé de projeter le jeudi 16 novembre un documentaire intitulé “Irrespirable: des villes au bord de l’asphyxie” réalisé par Delphine Prunault. Retour sur un film alarmant.
Le 13 novembre dernier, l’Institut Français de Budapest organisait une conférence intitulée “ Le surréalisme belge, entre peinture et littérature”. Le professeur de l’Université libre de Bruxelles, Monsieur Paul Aron, spécialiste du sujet était le conférencier chargé de nous en apprendre un peu plus sur ce point.
Si bien sûr le surréalisme à ses maîtres français, avec André Breton(1) comme figure principale, ce mouvement artistique du début du 20ème siècle ne peut être restreint à un mouvement exclusivement hexagonal. Une mise au point s’impose. Qu’est-ce que le surréalisme ? Quelle est sa caractéristique en France ? Ce n’est qu’après avoir abordé ces différents aspects que nous pourrons distinguer clairement la nature du surréalisme de Paul Nougé et René Magritte.
Toujours la même histoire. Une belle captive livrée par des pirates à un pacha lassé de son épouse, en mal de se procurer une nouvelle âme sœur. Et, comme par hasard, la belle de retrouver là son amant, esclave du pacha. Ledit esclave que le pacha entend pousser dans les bras de sa malheureuse épouse pour s’en débarrasser. Suit une cascade de péripéties débouchant sur une mascarade destinée à neutraliser l’attention du pacha: intronisé dans l’ordre italien des „papatacci”, celui-ci ne remarque pas que, pendant ce temps, le couple amoureux s’est envolé. Résigné, le pacha retourne trouver consolation dans les bras de son épouse. Bref, tout finit bien! La captive: Isabella, femme de fort caractère; son amant: Lindoro; le pacha: Mustafa, bey d’Alger, tout aussi follement amoureux d’Isabella que sot et grotesque; son épouse: Elvira.
Du 26 octobre au 26 novembre, la galerie Judit Virág accueille l’exposition Paris-Budapest. Y sont présentés de nombreux tableaux de célèbres peintres hongrois ayant été influencés et charmés par la capitale Française au début du 20ème siècle.
“Paris est une fête” disait Hemingway ! Quel endroit merveilleux que ce Paris du début du 20ème siècle, que ce Paris de la Belle époque ou encore des Années Folles. Cette capitale a toujours su accueillir les artistes. De toutes les nationalités. Italiennes, américaines, espagnoles...Hongroises aussi. En effet, peu aujourd’hui connaissent la relation étroite, fusionnelle entretenue entre Paris et Budapest de la fin du 19ème à la sortie de la seconde guerre mondiale. Beaucoup d’artistes Hongrois ont séjourné dans la ville Lumière. Ils n’y ont d’ailleurs pas fait qu’y séjourner. Ces avant-gardistes ont largement contribué à l’effervescence culturelle parisienne. Il était temps de leur rendre hommage.
Rencontre avec Anthony LESBROS
Anthony LESBROS est ce qu’on appelle communément un youtubeur. Bien loin des Norman et autres Cyprien, son but à lui est d’enseigner le français. Focus sur un passionné de langues.
JFB: D’où te vient ce goût pour les langues? Quel a été ton parcours ?
A: J’ai toujours aimé les langues et c’est pour voir si ça me correspondait que je me suis dirigé vers ce type d’études à 17 ans. Bien que je ne savais pas vraiment dans quoi je m’engageais, ça m’a bien plus. J’ai pu voyager grâce à l’université, ce qui est une superbe expérience. Je suis parti en Irlande pendant un an en Erasmus notamment. Par la suite, j’ai finis mon master 2 LEA traduction rédaction d’entreprise anglais Italien en France. Vraiment, aujourd’hui je ne regrette en rien mon choix d’avoir entrepris des études en langues.