Milena
le Conte-Popovic
Role
Journaliste
«Dialogue sur l’enseignement de l’histoire et la recherche pédagogique»
Comment enseigner l’histoire à nos enfants? Autrement dit, comment l’enseignement de l’histoire peut-il contribuer à rapprocher les peuples? Cette question fondamentale a été posée lors du colloque qui s’est tenu les 26 et 27 mars derniers dans le cadre d’un dialogue franco-hongrois au centre de recherche sur la société et à l’Institut national de pédagogie de Budapest.
Si vous souhaitez faire un saut dans l’imaginaire d’auteurs hongrois contemporains, n’hésitez pas à vous saisir d’un petit recueil de nouvelles réunies sous le titre de Miroir hongrois. Au nombre de onze, écrites par des hommes et des femmes, elles nous livrent chacune à leur manière le goût particulier d’une époque, souvent celle d’avant 1989, mais aussi celle des années 1990 et 2000. Il s’y mêle à tour de rôle des souvenirs d’enfance, d’amour perdu ou de désirs de jeunesse; des images indélébiles d’une mère, d’une jolie amie d’enfance, ou d’un Noël en famille qui dérive; des sentiments indicibles comme celui de la trahison, celui d’avoir franchi «la» frontière ou encore ceux d’impuissance et de détresse en 1956.
A l’occasion de la publication du livre, Après Columbine – psychologie sociale de la violence à l’école (Columbine után - Az iskolai erôszak szociálpszichológiája), l’Institut d’orientation pédagogique et professionnelle de la capitale, Ferenc Mérei, et la maison d’édition Ab Ovo ont invité l’auteur Elliot Aronson et sa collaboratrice Carol Tavris à exposer leurs expériences et leurs solutions pour davantage de tolérance entre les individus.
Rencontre avec un homme de lettres, européen convaincu: András Petőcz
Poète et romancier, vice-président du P.E.N. Club (Poètes, Essayistes, Nouvelistes) hongrois, András Petőcz s’engage en littérature pour décrire le monde à travers les prismes de l’humour noir et du surréalisme. Il évoque pour nous les actions menées par les opposants dans les années 80 en Hongrie ainsi que sa vision de l’Europe et la nécessité d’étendre «la traduction», qui est, selon Umberto Ecco, «la langue de l’Europe».