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Vers l’étiquette de cour : un dîner officiel de Saint-Louis et d’Henri III d’Angleterre à Paris en 1254
A la mémoire de Jacques Le Goff
Éva Vámos : Monsieur Jacques Le Goff vous êtes directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et professeur au Collège de France. A Budapest dans la salle comblée de la Nouvelle Mairie vous avez choisi de donner un titre surprenant à votre conférence : Vers l’étiquette de cour, un dîner officiel de Saint-Louis et d’Henri III d’Angleterre à Paris en 1254. On croirait à un sujet futile, et cependant vous avez traité des questions essentielles pour comprendre la société de l’époque!
Jacques Le Goff : Nous avons la chance de posséder un texte assez détaillée qui est l’œuvre d’un moine bénédictin anglais qui vivait à ce moment-là . Il n’était pas présent à ce banquet, mais il était très bien renseigné et nous donne une description de ce banquet qui montre que les cours royales sont en train de s’organiser dans la chrétienté du XIIIe siècle. Ce banquet nous indique quelle est l’organisation qui annonce ce qui sera l’étiquette de cour, les règles de bienséance auxquelles non seulement les participants, mais les rois eux-mêmes sont obligés de se conformer.
Éva Vámos : Monsieur Jacques Le Goff vous êtes directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et professeur au Collège de France. A Budapest dans la salle comblée de la Nouvelle Mairie vous avez choisi de donner un titre surprenant à votre conférence : Vers l’étiquette de cour, un dîner officiel de Saint-Louis et d’Henri III d’Angleterre à Paris en 1254. On croirait à un sujet futile, et cependant vous avez traité des questions essentielles pour comprendre la société de l’époque!
Jacques Le Goff : Nous avons la chance de posséder un texte assez détaillée qui est l’œuvre d’un moine bénédictin anglais qui vivait à ce moment-là . Il n’était pas présent à ce banquet, mais il était très bien renseigné et nous donne une description de ce banquet qui montre que les cours royales sont en train de s’organiser dans la chrétienté du XIIIe siècle. Ce banquet nous indique quelle est l’organisation qui annonce ce qui sera l’étiquette de cour, les règles de bienséance auxquelles non seulement les participants, mais les rois eux-mêmes sont obligés de se conformer.
Alexandre Castagnetti a rencontré son public à Budapest après la première hongroise de son film Amour et turbulences dont il a parlé spécialement pour notre journal. C’est une comédie romantique autour d’un couple durant un vol transatlantique entre New-York et Paris, le voyage le plus bouleversant de leur vie. En réalité ce n’est qu’une rencontre fortuite: Julie et Antoine se sont quittés il y a de longues années. Leur histoire d’amour reste un souvenir douloureux. Mais dans ce récit il y a du grotesque et de l’humour. Ce sujet de remariage est très français selon certains critiques.
Le Sziget Festival de Budapest rassemble chaque été entre 380.000 et 400.000 festivaliers venus de plus de 70 pays du monde, il a été élu le « Meilleur Grand Festival Européen » par les European Festival Awards en 2012.
A l’approche du 14 juillet, M. Roland Galharague, Ambassadeur de France en Hongrie, a accepté, d’évoquer les grands axes de la relation franco-hongroise. Une rencontre particulièrement importante en cette période où règnent quelques incertitudes sur la politique hongroise, tant sur le plan de son économie que sur le respect des principes fondamentaux du droit européen.
La Hongrie, depuis l’arrivée au pouvoir du Fidesz en 2010, fait beaucoup parler d’elle avec des orientations politiques radicalement différentes du précédent gouvernement, une nouvelle loi fondamentale controversée et globalement beaucoup de réformes qui interrogent.
Peu après le jour de la Saint-Valentin, le 17 Février 2013, sur l’A38, accosté à proximité des plus grandes universités hongroises, un nouveau parti politique est né. Le PM, Párbeszéd Magyarországért, apparu non sans signes précurseurs sur la scène, entend, comme son nom l'indique, engager le dialogue sur la Hongrie, pour la Hongrie. Dans la traduction de Gábor Eröss, directeur de l'atelier « politiques sociales » du PM et chercheur à l'Académie hongroise des sciences (MTA), leur nom se traduirait en français: La Gauche Verte.
La situation économique de la Hongrie suscite de nombreuses interrogations tant les indicateurs macroéconomiques et les signaux envoyés par le gouvernement aux investisseurs sont contradictoires. Pour faire la part des choses le JFB a rencontré József Péter Martin, économiste et journaliste qui fut pendant six ans rédacteur en chef du prestigieux magazine économique Figyelő et qui a été récemment nommé directeur général de Transparency International Hongrie dont il avait déjà été, pendant 3 ans, membre du directoire. Une interview réalisée avant cette nomination.