Un vin d’esprit

 Tous les amateurs de vin ont leur petites préférences au niveau des terroirs, cépages et producteurs. Je suis de ceux-là. J’aime bien les vins corsés et puissants, le Syrah chez Bock (Villány) ou le Cabernet Franc chez Béla Vincze (Eger). Mais je n’ai jamais aimé les vins rouges du lac Balaton.   Pour moi, le lac Balaton n’était pas un terroir adapté au vin rouge.   Mais il y a peu de temps, j’ai changé d’avis.  

Coup de poing !

J'en ai vraiment marre des endroits soit disant chics ou branchés, très bien situés avec des noms à consonance anglo-saxonne ou méditerranéenne et où l’on paye assez cher pour très mal manger ! J’ai encore fait cette expérience il y a peu. Pour ne pas le citer… c’était au Wall Street sur Andrássy. L’endroit semble «cosy», très fréquenté par les étrangers, avec une carte, comme souvent, mixte, mélangeant cuisine hongroise et cuisine internationale.

Budapest, la ville doublure

  Au cours des dix dernières années, Budapest est devenue une destination prisée par de nombreuses productions étrangères, en particulier hollywoodiennes. (Celles-ci dépensent en effet quelque 13 billions de dollars chaque année hors des Etats-Unis). Dès le début des années 90, le Canada et la Grande-Bretagne, qui étaient traditionnellement choisis par les Majors américaines, ont ainsi été supplantés par des destinations moins onéreuses, en particulier en Europe centrale et de l’Est.  

Vers une politique européenne de l’énergie

Après avoir évité de justesse la guerre du gaz, c’est à propos du pétrole que la Russie et la Biélorussie se sont défiées ces dernières semaines, sans égard pour les pays européens consommateurs – notamment la Hongrie qui s’est vue privée de pétrole russe pendant quelques jours – rappelant ainsi à l’Europe sa dépendance économique en matière énergétique et la grande vulnérabilité géostratégique qui en découle. C’est dans ce contexte tendu que la Commission européenne a présenté à Bruxelles, le 10 janvier dernier, ses recommandations dans le domaine de l’énergie.

Direction Roma Sátor

Image retirée.Rencontre avec Marina Pommier Programmatrice de la scène tsigane au festival Sziget et manager du groupe Romano Drom, Marina Pommier a élu domicile à Budapest il y a sept ans déjà. Passionnée de musique et de danses hongroises, elle porte sur la Hongrie un regard à la fois enthousiaste et lucide. Photo: Olivier Teszlák