Numéro un
L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Hongrie, le premier investisseur et le pays dont les produits bénéficient de la meilleure réputation. En plus des liens culturels, qui unissent les deux pays depuis l’époque où l’allemand était la langue officielle de l’empire austro-hongrois, cette situation est le fruit d’une volonté affichée des Allemands d’être non seulement des investisseurs mais aussi des partenaires dans le développement de l’économie hongroise. A ces facteurs, il faut ajouter l’esprit d’entreprise des PME allemandes et la grande efficacité des structures communes de représentation commerciale et politique.
Par Emmanuelle Sacchet
Par les mots de Marie P. 18 ans et 18 cm de talons, les images de Clément S. l’œil regarde de plus en plus droit et les croquis d’Emma S. 70 000 heures de Budapest
Au son de la musique et à la lumière des lustres installés en pleine rue pour l’occasion, l’Institut Goethe fête au mois de mai ses 20 ans à Budapest. C’est l’oeuvre de Mischa Kuball qui illumine la rue Ráday et les nombreux événements culturels qui s’y déroulent.
Pierre Grunstein, producteur exécutif, a fait le déplacement à Budapest afin de présenter le film de Claude Berri, Ensemble, c’est tout. A l’occasion des journées du film français il a fait pour la première fois la promotion de cette œuvre à l’étranger en même temps qu'il découvrait la capitale hongroise. Nous l'avons rencontré à l’hôtel Méridien.
Comme le suggère son titre affirmatif, Ensemble, c’est tout , le dernier film de Claude Berri s’engage à livrer un message sur le « vivre-ensemble ». Nous spectateurs, gens des villes atomisés, dispersés, atteints par le virus de l’incommunicabilité urbaine (« on ne connaît plus nos voisins de palier» dixit le film) allons, le temps d’une heure trente, pouvoir assister à la résurrection de la communauté disparue.