L’Olympique Lyonnais triomphe à Budapest

L’Olympique Lyonnais triomphe à Budapest

Environ 20 000 personnes se sont rendues ce Samedi 18 Mai au Groupama Arena, sous le soleil de Budapest, pour assister à la finale de la Ligue des Champions féminine de l’UEFA (Union of European Football Associations) entre l’Olympique Lyonnais et le FC Barcelone. Les Françaises ont remporté la compétition pour la 6e fois de leur histoire, la 4e consécutive, en s’imposant 4 buts à 1.

Emportées par le flegme de l’exemplaire capitaine Wendie Renard, ainsi que par le réalisme de la meilleure joueuse du monde, la Norvégienne Ada Hegerberg, buteuse à trois reprises, les Lyonnaises ont fait couler Barcelone en l’espace d’une tonitruante première mi-temps. Cependant, c’est bien Dzsenifer Marozsan la star incontestée de la soirée. Née à Budapest en 1992, cette pépite Germano-Hongroise est considérée comme l’une des toutes meilleures à son poste. Le public Hongrois, venu en masse, n’avait d’yeux que pour l’enfant du pays, l’ovationnant lors de chacune de ses démonstrations. Dzsenifer fut l’une des artisanes majeures de cette écrasante victoire en ouvrant le score dès la 5e minute. L’Olympique Lyonnais, déjà équipe la plus titrée de l’histoire du football féminin, aura désormais pour ultime objectif de réaffirmer son hégémonie, s’inscrivant au passage dans la légende de toute une discipline.

Le sport féminin en démonstration

A trois semaines du coup d’envoi de la Coupe du Monde qui se tiendra en France, ce succès conforte la position de l’hexagone comme place forte du football féminin. Sérieuse prétendante au titre, l’Equipe de France pourra compter le génie de ses sept représentantes Lyonnaises, rayonnantes ce samedi face à Barcelone. La Hongrie, quant à elle, ne sera pas de la fête. Si les exploits du Onze d’Or hongrois des années 50 résonnent encore dans les mémoires des plus anciens, ou habitent l’imaginaire des plus jeunes, l’équipe féminine n’est jamais parvenue à se hisser sur la scène internationale. Néanmoins, l’organisation réussie d’un tel événement à Budapest pourrait bien susciter des vocations chez la jeunesse hongroise ! En effet, feux d’artifices, chorégraphies, supporters transcendés et athlètes virtuoses : tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette soirée un remarquable show sportif et un puissant plaidoyer en faveur d’un sport féminin trop souvent malmené.

Hugo Cellarier

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