Juin-Août 1944 : une France libérée, mais à quel prix ?

(Petit rappel...) Se prolongeant sur plus de 45 jours (du 29 décembre 1944 au 13 février 1945), le siège de Budapest fut sans nul doute l´un des épisodes les plus sanglants de la guerre. Faisant, outre les immenses pertes subies par les belligérants de part et d´autre, un nombre important de victimes dans la population civile, estimé à plus de 35 000. Sans compter les exactions commises (viols, déportations) …. Un épisode de la guerre généralement méconnu en France et qui laisse aujourd´hui encore un goût amer au cœur de bien de Hongrois. Même si certains ont un peu trop vite oublié qu´il s´agissait de mettre à bas le régime nazi alors en place, régime qui s´était notamment déchaîné contre la population juive (déportations en masse, ghettos, liquidations). Amertume, au point que je m´entends parfois dire pas des amis : „Comme vous autres, Français, avez eu la chance d´avoir été épargnés des destructions”.  Comme ils se trompent !

Soirée des Révoltés

Avait lieu mardi soir à la Maison de la Presse Hongroise (MÚOSZ) une projection de deux des films les plus emblématiques du célèbre réalisateur André Libik. Véritable figure de proue du documentaire, M. Libik, secondé en ouverture et fermeture par la présidente du département des journalistes culturels, Éva Vámos, s’est adressé au public enthousiaste tout au long de cette Soirée des Révoltés.

L’art à l’épreuve de la Grande Guerre

La Partie de cartes (1917) de Fernand Léger Mercredi 29 mai 2019, l’historienne spécialiste de la Première Guerre mondiale Annette Becker* était présente à Budapest pour une conférence sur la représentation de l’art durant ce conflit. Quand l’horreur d’un conflit inédit interpelle l’art, comment représenter ce qui ne pourrait l’être ?

Hongrois francophones, Français magyarophones : une histoire d´accent (pas grave …).

Parachuté un beau jour par mon employeur en Allemagne, je me souviens que, fraîchement débarqué, m´excusant auprès de mes interlocuteurs pour mon accent, je me voyais immanquablement répliquer : „Nein, in gegenteil [Non, au contraire], das ist charmant”. Certains poussant même la politesse jusqu´à me prier de ne pas perdre ce „si délicieux” accent. De quoi me rassurer, complexé que j´étais par ce ridicule accent français, encombrante casserole collée à ma langue. Ridicule à mes oreilles, apparemment pas aux leurs. Comme quoi tout est relatif en matière d´accent.

Hang Massive, envoûtement à l’Akvárium Klub

Deux performances étaient proposées par le duo de surdoués qui compose Hang Massive ce dimanche 19 Mai à l’Akvárium Klub de Budapest. Le Britannique Danny Cudd et le Suédois Markus Johansson se sont rencontrés en 2010, à l’occasion d’un voyage en Inde. Ils ont, depuis, écumé les salles du monde entier, accompagnés de leurs hangs.