La guerre chez soi
Échos de la francophonie
La chronique de Dénes Baracs
Comme il se doit, les professionnels du secteur, DTZ et Jones Lang LaSalle, sont optimistes. Selon DTZ il y a 1,5 million de m2 d’immobilier commercial en Hongrie dont 800 000 m2 sont situés à Budapest et en banlieue. D’ici le deuxième trimestre 2009 ces chiffres devraient augmenter de 50 %.
La plupart des marques internationales ne font pas d’exception avec la Hongrie et suivent dans leur stratégie la tendance économique mondiale. On peut tout de même trouver quelques rares exemples d’entreprises plus flexibles qui prennent en considération le pouvoir d’achat régional.
Depuis l’ouverture du marché libre en Hongrie, les enseignes de grande distribution et de discount internationales sont de plus en plus nombreuses à s’installer sur le territoire. Elles contrôlent aujourd’hui des parts de marché substantielles, entraînant la concurrence parfois désespérée des petits.
Le cinéma en fête
Didier Dutour nous dévoile les coulisses de la Moziünnep, la fête hongroise du cinéma, qui aura lieu du 25 au 28 septembre dans tout le pays.
Ceux qui croyaient jusque-là que Krétakör était le nom d’un groupe de musique constitué de jeunes talents protéiformes seront vite déçus après avoir pris ce disque – le premier et le dernier – en main. Car, selon la légende budapestoise (conquérant la ville, en général, comme un incendie), après une douzaine d’années d’existence, la troupe de théâtre qui porte ce nom parvient encore à surprendre certains spectateurs, étonnés que les musiciens qu’ils admirent sur scène, soient par ailleurs des acteurs brillants et dotés d’un répertoire allant de Büchner à Sorokine. Mais tout cela doit être conjugué au passé car le concepteur–metteur en scène de Krétakör, Árpád Schilling, a décidé de se laisser consumer par les flammes, et la troupe, finalement, s’est éteinte. Nous sommes après une longue série d’adieux, le public fidèle a eu sa dose de spectacles et de concerts. C’est la fin.