Architecture, politique, cinéma. La personnalité de László Rajk ne saurait se réduire à l’un ou l’autre de ses engagements. Ajoutez-y une histoire familiale éloquente et la transition démocratique qu’a connu la Hongrie il y a 20 ans. Résultat : des strates colorées et des lignes de fuites éparses, à l’image de son architecture. Mais qui êtes-vous, Monsieur Rajk?

Des orages extrêmement violents ont frappé la Hongrie du samedi 15 au mardi 18 mai. Le centre et le nord-est de la Hongrie ont cumulé en 24 heures l'équivalent d'un mois de pluie, accompagnées de vents atteignant 110 km/h et causant des inondations records. Selon certaines estimations, les dégâts causés par les orages s'élèveraient entre 4 et 6 milliards de HUF.

Le Fidesz veut réduire le nombre des députés de 386 à 200 Fort de sa majorité des deux tiers obtenue aux législatives d'avril en Hongrie, le Fidesz a déposé, lundi 17 mai, une motion en vue de modifier la Constitution pour ramener de 386 à 200 le nombre de députés au Parlement. «Notre objectif symbolise le début d'une nouvelle ère politique», a déclaré au Parlement le vice-Premier ministre désigné, Tibor Navracsics.

Formation du nouveau gouvernement A pouvoir exceptionnel, forme exceptionnelle – tel pourrait être le slogan de Viktor Orbán qui, disposant de la majorité symbolique des deux tiers des sièges au Parlement, s’est doté d’une nouvelle structure gouvernementale. Le nombre de ministères a été considérablement réduit tandis que de nouvelles fonctions sont apparues dans ce deuxième gouvernement du Fidesz-KDNP depuis le changement de régime.

Si la victoire du Fidesz lors des dernières élections législatives était bel et bien prévue, en revanche la chute des partis MDF et SZDSZ ne semblait pas déterminée à ce point. Retour sur la fin d’une époque.

Au cours des dernières élections, le MSZP a subi une défaite sans précédent depuis le changement de régime. Le parti de gauche qui a gouverné la Hongrie depuis 2002 n’a reçu que 15,28% des votes, obtenant seulement 59 des 386 sièges que compte le Parlement.

Le leader du Parti National Slovaque (SNS), Ján Slota, connu pour sa haine envers la Hongrie et les Roms, a déclaré le 2 mai que «Viktor Orbán est néofasciste» et «Gábor Vona (Jobbik) néonazi».