Combattre la pauvreté
Auteur de nombreuses études sur la situation des démunis, Zsuzsa Ferge est sociologue, spécialiste des inégalités et de la pauvreté. Elle travailla d’abord au Bureau national des statistiques et à l’Institut de recherche en sociologie de l’Académie hongroise des sciences, Académie dont elle est devenue membre en 2002. Elle est également professeur à l’Université ELTE et donne des cours dans certaines facultés à l’étranger. Depuis 2005, elle participe au programme visant à éliminer la pauvreté des enfants. Pour le JFB, Zsuzsa Ferge revient sur ce sujet et d’autres aspects de la pauvreté en Hongrie.
Est-il encore nécessaire de présenter le Jobbik? Ce parti radical d'extrême droite, entré au Parlement lors des dernières élections législatives en avril dernier, souhaite notamment faire renaître auprès du peuple hongrois le sentiment de la Grande Hongrie historique et inciter la population à se révolter contre les injustices du traité de Trianon. Ce parti dispose en outre d'une base de sympathisants considérable, ce qui se traduit dans des enseignes qui portent haut les valeurs du parti.
Il fait chaud, c’est le moins qu’on puisse dire: 36,2°C selon les mesures officielles à l'heure où j'écris ces lignes. Si vous avez l’occasion de passer quelques jours à Budapest, il devient difficile de se passer des points d’eau et piscines, surtout si des enfants vous accompagnent.
C’est l’été et la saison des festivals. Les salles de concerts traditionnelles sont désertées, la musique ne se consomment plus en petite dose mais bien en masse dans les supermarchés de la “culture”.
«Nous savons que l’art n’est pas un idéal de beauté qui se trouverait en dehors des règles de la société, mais une manifestation de la vie, déterminée par d’autres forces de notre époque desquelles découlent nos vies quotidiennes. Par conséquent, les crises politiques et sociales ne se sont jamais distinguées des crises que l’art a expérimenté. Il existe cependant un court laps de temps entre les deux». Voilà ce qu’écrivait l’artiste peintre et écrivain hongrois Lajos Kassák en… 1925! Il n’est toutefois pas étonnant que cette citation soit reprise en exergue de l’exposition Over the Counter que le Műcsarnok consacre au phénomène de l’économie post-socialiste et à sa relecture dans l’art contemporain. Il a ainsi invité 30 artistes et collectifs originaires de Hongrie, Lituanie, Allemagne, etc. pour interroger le processus de transformation économique qu’ont connu les anciens pays du bloc de l’Est au cours des vingt dernières années.
Une grande exposition d’Allan Sekula est arrivée de Chicago et via Varsovie au Musée Ludwig. Il ne s’agit pas d’une rétrospective mais elle réunit un très grand nombre d’œuvres du maître de l’art conceptuel à travers ses diverses périodes. Les photos et les vidéos nous entraînent à la découverte du monde – l’univers d’une société postindustrielle dans les ports de Gdansk ou de Glasgow, Hong Kong, Barcelone, Los Angeles ou San Diego.