Sous contrôle?

Responsabilités dans la tragédie des boues rouges La réglementation actuelle sur le contrôle des usines à risque ainsi que l’attitude des autorités ont de quoi soulever les critiques, pourtant seuls les dirigeants de Mal Zrt sont actuellement inquiétés suite à l’inondation de boues toxiques survenue le 4 octobre dernier.

Arrêt du soutien aux fonds de pension

Le gouvernement a décidé de suspendre tout financement public des fonds de pension à compter du 1er novembre prochain et jusqu'à la fin 2011. L'arrêt du soutien aux fonds de pension est censé faire économiser à l'État environ 60 milliards de HUF en 2010 (près de 220 millions d'euros). L’occasion de faire le point sur le système des retraites en Hongrie.

Taxes de crise

Trois secteurs économiques taxés La loi sur les impôts exceptionnels de crise, visant les entreprises de télécommunication, d’énergie et de grande distribution, a été adoptée par le Parlement lundi 18 octobre, devenant ainsi l’un des piliers les plus importants du deuxième paquet fiscal du gouvernement, et ce dans le but de maintenir le déficit public plafonné à 3,8% cette année.

Où en est la Hongrie avec le FMI?

L’évènement politique de cet été aura sans doute été le pied de nez du gouvernement au fonds monétaire international. Le FMI demandait alors au nouveau gouvernement de poursuivre l’effort d’assainissement des comptes publics sans quoi la dernière tranche (5 milliards d’euros) du prêt accordé à la Hongrie en 2008 ne serait pas versée, ce que le gouvernement avait refusé afin de montrer sa volonté de rupture avec l’équipe précédente. Cette attitude avait provoqué le départ du chef de la mission du FMI en Hongrie et ainsi l’arrêt des négociations. Point sur les relations entre la Hongrie et le FMI.

Terre magyare

La loi limite l'accès à la propriété des terres arables hongroises aux étrangers pour encore quelques mois. Celle-ci sera-t-elle reconduite en mars prochain? Tout porte à le croire. Plus que tout autre type de bien, les biens immobiliers sont souvent considérés comme une composante essentielle du “caractère national”. Ainsi, alors même qu’une amitié sincère unit aujourd’hui la France et l’Allemagne, un jeune berlinois qui voudrait retaper un vieux presbytère dans la région d’Oradour-sur-Glane pourrait se voir mal accueilli, c’est ce que l’on appelle “le poids de l’Histoire”. Personne ne reproche aux Anglais de revenir dans le bordelais mais, on ne peut s’empêcher de remarquer que, finalement, la guerre de Cent ans n’est pas si loin... Ce sentiment est particulièrement fort chez nos amis hongrois, comme chacun a pu le remarquer.