Échos de la francophonie
Les chroniques de Dénes Baracs
C’était il y a quelques jours, au Palais des Arts de Budapest, au Müpa. J’ai écouté le fameux air du président américain dans l’opéra du compositeur américain John Adams: Nixon en Chine, présenté au fameux Metropolitan Opera de New York. La scène était transmise en haute définition et en direct à Budapest (et dans quelques milliers d’autres salles partout sur le Globe), et elle réveilla mes propres souvenirs de cette visite historique, vécue, alors, sur place, à Pékin.
Arrigo Boito n’avait que 26 ans quand il a achevé son premier et dernier opéra intitulé «Mefistofele». Cette tentative a abouti à un échec. Le jour de la première représentation à la Scala de Milan en 1868, le jeune compositeur italien a dirigé l’orchestre en cumulant les erreurs, tant et si bien que les chanteurs ne pouvaient suivre la musique. Le public est sorti déçu de cette prestation peu glorieuse.
Une exposition très intéressante a ouvert ses portes le 20 février dans la galerie Abigail, dans le centre de Budapest. L’exposition porte le nom de „Cube parisien” et s’intègre dans la série d’expositions s’intitulant „Maîtres contemporains internationaux”. Le „Cube parisien” regroupe les meilleurs artistes contemporains de l’abstraction géométrique, de renommée internationale. La plupart d’entre eux n’ont encore jamais exposé en Hongrie. Ils viennent d’horizons différents : Uruguay, Argentine, Japon, Belgique, Italie, France, etc., mais vivent tous à Paris depuis un certain temps.
La Hongrie et les pays arabes
Le 24 janvier, le Président égyptien Osni Moubarak a accueilli au Caire le Premier Ministre hongrois Viktor Orbán. Ce dernier a dit que cette rencontre a été l'occasion d'une conversation fructueuse sur les relations bilatérales, notamment économiques, entre les deux pays. Il a également déclaré qu'il était persuadé que les hongrois avaient une bonne image en Egypte, ceci datant de l'époque communiste.
Quel avenir après le moratoire ?
Le moratoire sur le paiement des crédits pour les logements arrive à échéance le 15 avril prochain. Selon les dernières données du comité de surveillance national des organismes financiers, près de 105 000 personnes ne peuvent plus payer leurs crédits depuis plus de trois mois. Une fois la date limite passée, ils risquent de perdre leur toit. Pour la plupart d’entre eux, la situation ne fait que s’aggraver.
Pour que fêtes riment avec sécurité
Une nouvelle réglementation vient de voir le jour pour empêcher que des drames semblables à l’histoire de West Balkán puissent se reproduire dans l’avenir. Les propriétaires des clubs craignent que ces mesures drastiques encouragent davantage la corruption que la prévention et la sécurité dans l'organisation d'événements festifs.