Vivre avec 47 000 HUF par mois?
En janvier 2012, György Matolcsy, ministre de l’Economie, a déclaré au Parlement, qu’on pouvait bien vivre en Hongrie aujourd’hui, et ce durant un mois, avec 47 000 HUF (soit environ 160 €). Cette déclaration, également soutenue par Marcell Zsiga, député FIDESZ, a bien sûr eu des répercussions. Et pour cause, 47 000 HUF représente le salaire moyen des employés communaux. L’opinion publique a immédiatement réagi, et accueilli cette déclaration avec scepticisme.
L’année dernière, au Canada, le nombre des demandes d’asile effectuées par les Hongrois a doublé par rapport à l’année précédente. Une tendance qui se révèle de plus en plus marquante...
"Cette conclusion finale est une réhabilitation pour moi" – avait déclaré Pál Schmitt, Président de la Hongrie. Cette réaction, en réponse au rapport du comité, faisait suite aux accusations de plagiat dont on l’a accusé sur sa thèse de doctorat.
Homme de gauche, Gáspár Miklós Tamás fait partie des intellectuels hongrois qui ne craignent pas de faire entendre leur voix critique à l’égard des politiques tortueuses de leur pays. Il en fait les frais dans les années 70, sous le régime de Ceaucescu, en devant quitter sa Transylvanie natale pour Budapest ; en 78 il est renvoyé de son poste à l’université pour avoir publié des samizdats. Et en 2011, il doit prendre sa retraite anticipée de directeur de l’Institut de recherche philosophique de l’Académie hongroise des sciences suite à des attaques subies par son successeur.
Les travaux de réaménagement de la place Kossuth ont démarré. La première étape a été marquée par le lancement de la construction d’un centre de visites et d’un parking souterrain d’une capacité de 400 à 500 places.
Le 13 mars dernier, le parti LMP (Faire de la politique autrement) a pris l’initiative d’organiser une journée de débat parlementaire sur les anciens services de sûreté de l’Etat, mais aussi sur la liste des espions. Les avis sont mitigés...
Cet entretien nous a permis de recueillir les impressions de l’écrivain David Collin sur deux sujets : les manifestations et son livre qui nous emmène dans les méandres de la mémoire, jusqu’en Argentine.