L'heure du choix
Bilan des élections présidentielles de la France à ...la Hongrie
Le 22 avril a confirmé la tendance annoncée (ou à peu près) c'est-à-dire un parti socialiste en tête, avec 28, 63% pour François Hollande contre 27, 18% pour Nicolas Sarkozy. Une surprise de taille cependant concernant la percée du Front National, avec sa candidate Marine Le Pen (17, 90%), qui arrive sur la 3ème marche du podium, alors que le Front de gauche (11,11%), avec Jean-luc Mélenchon, doit se contenter de la 4ème place. A Budapest, la tendance n’était pas sous le même signe.
Le 22 avril a confirmé la tendance annoncée (ou à peu près) c'est-à-dire un parti socialiste en tête, avec 28, 63% pour François Hollande contre 27, 18% pour Nicolas Sarkozy. Une surprise de taille cependant concernant la percée du Front National, avec sa candidate Marine Le Pen (17, 90%), qui arrive sur la 3ème marche du podium, alors que le Front de gauche (11,11%), avec Jean-luc Mélenchon, doit se contenter de la 4ème place. A Budapest, la tendance n’était pas sous le même signe.
Avec le gouvernement Fidesz, les mesures à destination du secteur financier (banques, assurances,...), détenu à 80% par des établissements étrangers, se succèdent sans se ressembler, ne leur offrant aucune trêve : instauration d’une taxe de crise, nationalisation des fonds de pension, adoption d’un dispositif de remboursement des crédits en devises étrangères. Le groupe AXA Hongrie a annoncé dernièrement qu’il cessait d'accorder de nouveaux prêts hypothécaires dans ce pays, mettant ainsi un coup d'arrêt brutal à sa principale activité bancaire sur ce marché. Jacques Maire, Directeur général d’AXA groupe Hongrie, revient sur les événements qui ont généré ce repli et évoque l’avenir d’AXA Hongrie dans ce contexte de crise.
La taxe bancaire, le remboursement anticipé à taux fixe, la volatilité des taux de change et des indices économiques désespérants : tous autant de facteurs qui, en ce moment, pèsent lourdement sur les banques en Hongrie. Des liquidités et des crédits asséchés ont provoqué la chute libre du chiffre d’affaires des multinationales, qui pour le moment résistent.