Hommage aux victimes de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo
En Hongrie, on a rendu hommage aux victimes des attentats parisiens à plusieurs endroits. Regardez notre galerie...
Budapest, le 8 janvier 2015 Rassemblement devant l' Ambassade de France et l'Institut Français :
la Création de Haydn ♫
Pour célébrer en musique cette nouvelle année, le chef hongrois Ádám Fischer a choisi de nous offrir un programme qui sort des sentiers battus. Loin de nos marches de Radetzky, valses, polkas et autres galops effrénés, c’est une musique d’un tout autre genre qu’il nous propose. Rien moins que La Création de Joseph Haydn (*).
Certes, il est bien agréable de suivre, à peine remis de nos agapes de la nuit, le concert retransmis le matin depuis la Philharomie de Vienne, mais l’un n’empêche pas l’autre: Strauss le matin, Haydn le soir.
C’est dans la montagne à Megève que la comédie policière de Jean-Paul Salomé a été tournée. « Je fais le mort » -le titre hongrois est Körülrajzolva- parle de crime, de suspense et des aventures d’un comédien qui a obtenu un rôle très particulier. Le réalisateur a bien voulu nous parler de son film, sorti cette semaine dans les salles de cinéma à Budapest, et d’une manière plus générale, de la situation du cinéma français.
L’impératrice Marie-Thérèse, qui s’y connaissait en musique comme en diplomatie, disait des opéras de Haydn. „ C’est à Eszterháza /Fertőd/ qu’il vous faut vous rendre si vous voulez écouter de bons opéras” Comme elle avait raison ! Et Haydn de déclarer quant à lui: „Mes opéras ne sont que futilités, comparés à ceux du jeune Mozart”. Il avait aussi raison (une exception: sa remarquable Fedeltà premiata).
L’idée était pour le moins originale: „Duel baroque de divas”, tel est le titre d’un concert récemment donné au Palais des Arts de Budapest. A ma gauche, la soprane allemande Simone Kermes; à ma droite, la mezzo colorature américaine Vivica Genaux. Toutes deux amies à la ville, ici confrontées à la scène. Et quelle confrontation! Les murs du Palais des Arts en tremblent encore.... Pour rythmer leur joute, en guise de gong: une Capella Gabetta, ensemble jouant sur instruments anciens aux merveilleuses sonorités.
Les récents événements du 26 octobre 2014, contre le projet du gouvernement Orban sur la taxe internet ont mis ce pont sous les lumières bleues des écrans portable brandis par des milliers de manifestants. Il s’agit du pont Erzsébet qui vient de célébrer ses 50 ans en ce mois de novembre.
Ce dimanche 9 novembre, les Allemands vont célébrer le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. A cette occasion figureront parmi les invités le chef d’orchestre hongrois Iván Fischer et son compatriote Miklós Németh, dernier Premier ministre - réformateur - de la Hongrie dite „communiste” (*). Une participation active, puisqu’Iván Fischer improvisera un discours et dirigera le concert de gala donné à cette occasion au Konzerthaus de Berlin dont il est le directeur musical. (**)