Voici, sans parti pris aucun, quelques-uns des sujets évoqués au coin du feu depuis les fêtes. Faute de place, nos chroniques annuelles «des Russes et du gaz» et «fin de cavale» ont été reportées à l’année prochaine !
Échos de la francophonie
La chronique de Dénes Baracs
La recette est apparemment simple: vous prenez une célébrité très connue et suffisamment téméraire pour accepter que des producteurs l’emmènent en Terre Inconnue (d’elle et du téléspectateur) pour y passer plusieurs jours au sein d’un peuple autochtone afin d’y partager la vie des habitants et décrire au public ses impressions et émotions. Le résultat peut être varié.
La ville de Pécs, l’une des trois Capitales Européennes de la Culture 2010, a bénéficié de plus de 5 ans pour concevoir une programmation culturelle mais aussi mettre en œuvre les infrastructures dédiées à cet événement. Or, à l’heure où sont senser débuter les festivités, ce sont d’avantage les “affaires” qui monopolisent l’attention.
Redevenu maire de Pécs en mai 2009, Zsolt Páva reçoit une grande attention médiatique depuis l’éclatement du conflit entre la mairie de la ville et la filiale de Suez.
Le programme que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est bien entendu exhaustif et comprend même de grandes omissions: nous n’y avons mentionné ni les rendez-vous théâtraux, ni les rencontres littéraires. Nous avons fait l’impasse sur certaines conférences, sur les programmes conçus par ou pour les habitants de Pécs ou encore sur ceux dédiés aux minorités. Voici donc (seulement) un bref aperçu de ce que Pécs nous réserve en 2010. De quoi remplir tout de même notre tout nouvel agenda…
Si vous ne venez pas à la musique, la musique viendra à vous. C’est ainsi que se résume la philosophie de Fenetour, une agence organisant, dans l’ombre des artistes, des concerts dans toute la Hongrie. Lorsque Sergent Garcia faisait danser le club Gödör avec sa salsa parisiano-cubaine endiablée durant l’automne dernier, le plus satisfait de tous était Jehan Paumero.
Le Műcsarnok fête les 50 ans du Béla Balázs Stúdió à travers une vaste exposition, bien documentée quoique très exhaustive, grâce à laquelle on replonge avec plaisir dans ces années de création sans complexe dont le BBS a été l’un des moteurs les plus importants durant la deuxième moitié du XXe siècle.