Télécoms

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Le monde des télécommunications est toujours en ébullition et la Hongrie ne fait pas exception, bien au contraire! Dans tous les domaines la concurrence fait rage. C’est à celui qui offrira la meilleure technologie au meilleur prix. Pourtant, le consommateur ne profite que modérément de ce combat de titans car les prix restent élevés

 Les opérateurs de téléphonie mobile ne demandent qu’à vous faire plaisir. Des appareils de plus en plus beaux intégrant les toutes dernières technologies. Tous les opérateurs perfectionnent leur réseau et, comme le montre la récente collaboration entre Vodaphone et Camiant, les adaptations se font à une vitesse record.

Selon le rapport trimestriel de companiesandmarkets.com, le secteur de la téléphonie mobile en Hongrie se porte bien et tous les voyants seraient au vert en ce qui concerne le futur.

 Avec un taux de pénétration situé entre 110% et 116% (selon les estimations), et un nombre d’abonnés en hausse, les opérateurs veulent maintenant convaincre les utilisateurs de cartes rechargeables de devenir des abonnés. Les plus optimistes des extralucides prévoient un taux de pénétration supérieur à 23% en 2013.

Il semble, par ailleurs que d’autres opérateurs devraient faire leur apparition sur le marché sur le long terme et, en tous cas, un quatrième dans les mois à venir. On peut s’interroger sur l’opportunité d’octroyer une quatrième licence quand les positions des acteurs du marché sont aussi établies et dans un tel contexte technologique mais, qui sait? Pour le moment, Magyar Telekom reste le leader incontesté du marché des télécommunications même si ses parts de marché sont en légère diminution. Les analystes prédisent que compte tenu de la forte concurrence, cet état de fait a toutes les chances de s’accentuer.

Selon researchandmarkets.com, qui propose les prédictions les plus osées, les revenus provenant des technologies 3G devraient connaître une forte croissance dans les quatre années à venir et le marché des services de télécommunication devrait générer 5,6 milliards de dollars de revenus en 2013 contre les 5,2 de 2008. Inutile de rappeler à nos lecteurs que les prévisions sur quatre ans bénéficient de la même fiabilité que la lecture d’une boule de cristal ou du marc de café. Pourtant, il faut reconnaître que, pour une fois, les spécialistes sont unanimes quant à la bonne santé du secteur.

Selon certains, la technologie 4G concernera même 2% des abonnés en 2010 et, quoi qu’il en soit, on devrait assister à une course à l’offre technologique entre les trois grands opérateurs que sont T-Mobile, Pannon, et Vodaphone.

En attendant que des technologies telles que WiMaX, IPTV et VoIP puissent se répandre, les opérateurs s’interrogent sur les attentes du plus grand nombre dans une période où le pouvoir d’achat des consommateurs est fortement en baisse. Il s’agit de bien cibler les offres et d’améliorer le fonctionnement des services de base qui connaissent encore des ratés.

Malgré la crise, les banques soutiennent donc toujours les investissements du secteur. Ainsi Invitel, le second opérateur de téléphonie fixe (et candidat pour une licence mobile), actif dans la fourniture d’accès Internet et la télévision par câble (depuis février) a bénéficié d’un prêt conjoint de diverses banques, coordonné par la Banque Calyon, pour un montant de 197 millions d’euros. Une preuve que les investisseurs au sens large sont confiants eux aussi.

En ce qui concerne Internet, le nombre d’abonnement est toujours en hausse et, dans les mois à venir, le câble devrait rejoindre l’ADSL en terme de nombre de souscripteurs. L’Internet mobile est aussi en hausse avec des offres de plus en plus compétitives qui séduisent un public de plus en plus large. Le téléphone fixe est de plus en plus lié à une offre globale et toujours de moins en moins en vogue chez les jeunes qui sont de plus en plus favorable au «tout mobile».

En termes d’organisation générale du secteur, pour la NHH, l’autorité des télécommunications en Hongrie, l’objectif est toujours le même: renforcer la compétition et étendre le plus possible la couverture Internet. Certaines régions souffrent d’un manque de concurrence qui n’est pas sans influence sur les prix et la NHH voudrait remédier à ces situations le plus rapidement possible.

Xavier Glangeaud

 

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