Edito

Edito
​​​​​​​Entre deux orages, mais sous un soleil brûlant, nous avons découvert dès le début de l’été l’art de la photographe Rogi André au Musée Mai Manó ainsi qu’une grande exposition de Ákos Matzon dans la célebre galerie Judit Virág :  entre art et architecture, des oeuvres à la croisée des disciplines. C’est à  Bakáts Bunker, lieu alternatif que nous avons visité l’expo Sára Sebestyén, en dialogue avec des parisiens Hongrois Vera Molnar et Laszlo Horváth entre autres. Leurs oeuvres sont exposées  – après le Centre Pompidou et LAAC de Dunkerque – depuis deux ans au MŰMA également, à Balatonfüred.

L'Avent au Wiener Konzerthaus

Wiener Konzerthaus
​​​​​​​Je ne suis probablement pas le seul à associer la musique aux préparatifs de Noël. Chez moi, elle est presque toujours présente, et je vais très souvent assister à des concerts qui s'annoncent passionnants. Et bien sûr, je suis également attentif à la programmation des salles de concert et des opéras situés à proximité : certains spectacles me poussent à prendre le train.

Le Konzerthaus de Vienne et moi

Konzerthaus
J'y suis arrivée par pur hasard. Je rêvais du Musikverein depuis des années : je voulais voir son magnifique intérieur doré, le « sanctuaire » de l'Orchestre philharmonique de Vienne, le lieu de tant de concerts que j'avais vus à la télévision. Mais cela ne s'est jamais concrétisé. J'en étais pourtant à deux reprises à portée de main, sans succès.

Florentin du Troquet - Les Français de Budapest

Florentin Mochet
​​​​​​​Lorsqu’on s’expatrie, un sujet requiert vite une importance capitale : où se faire de nouveaux amis vivant la même chose que nous ? À Budapest, la réponse à cette question s’appelle Le Troquet. Cette petite brasserie installée au bord du Danube s’est imposée depuis trois ans comme le repère des expatriés français, et plus généralement, des amoureux de la France en Hongrie. Une terrasse au soleil, des vins venant de tout l’Hexagone et une télévision diffusant le Tour de France : tout est comme « à la maison ». Le gérant de ce petit bout de France se nomme Florentin Mochet, un Français installé à Budapest depuis cinq ans.

Premier Novembre : le Requiem de Jean Gilles (1704) en l’église Saint Michel de Budapest

Requiem
​​​​​​​En ce jour de la Toussaint, l’occasion nous est donnée d’entendre un peu partout des Requiem ou Messes des Morts. Cette année, Budapest n’était pas en reste avec la programmation de trois Requiem inédits, de Jean Gilles (église St Michel) ou encore de Michael Haydn et de Salieri (Palais des Arts), sans compter Mozart et Gabriel Fauré programmés le lendemain. Ne pouvant assister à tous, notre choix s’est porté sur la Messe des Morts que le Français Jean Gilles composa en 1704. Tout d’abord s’agissant d’un compatriote et surtout d’une œuvre, contrairement aux deux autres, jusqu’ici jamais entendue.

Un tableau de famille part aux enchères

un tableau de famille part aux enchères
Les temps sont durs ! Les échelles de valeurs changent. Les enfants ne sont plus intéressés par des objets que leurs parents et grands-parents tenaient en haute valeur. Ceux qui ont passé le demi-siècle le savent bien : nos collections de timbres, nos tapis persans, nos livres reliés, nos tableaux de famille n’ont plus la même valeur affective, ni la même valeur commerciale.