Edito

Edito
​​​​​​​Entre deux orages, mais sous un soleil brûlant, nous avons découvert dès le début de l’été l’art de la photographe Rogi André au Musée Mai Manó ainsi qu’une grande exposition de Ákos Matzon dans la célebre galerie Judit Virág :  entre art et architecture, des oeuvres à la croisée des disciplines. C’est à  Bakáts Bunker, lieu alternatif que nous avons visité l’expo Sára Sebestyén, en dialogue avec des parisiens Hongrois Vera Molnar et Laszlo Horváth entre autres. Leurs oeuvres sont exposées  – après le Centre Pompidou et LAAC de Dunkerque – depuis deux ans au MŰMA également, à Balatonfüred.

Favoriser les coopérations culturelles entre la France et la Hongrie

Jonathan Lacôte
Rencontre avec SEM. Jonathan Lacôte, ambassadeur de France en Hongrie. L’actualité franco-hongroise de la rentrée dans l’agenda de l’Ambassade et de l’Institut francais est riche en événements culturels. SEM. Jonathan Lacôte a bien voulu accorder une interview au JFB à la Résidence de France pour en parler.

Une heure avec Thibault Tricole, le meilleur joueur français de fléchettes

Thibault Tricole
Lors d’un tournoi à Budapest, le Journal Francophone a eu l’occasion d’interviewer Thibault Tricole, le meilleur joueur de fléchettes français. Après avoir brillé sur le circuit international, il revient sur son parcours et livre son regard sur un sport en pleine émergence en France.

Corentin du Courrier d’Europe Centrale - Les Français de Budapest

Corentin Léotard
Il est 16h32 ce samedi lorsque Guillaume Carré, l’animateur de Mauvaises ondes sur Tilos Radio, prend l’antenne accompagné de ses compagnons d’armes habituels. Parmi eux se trouve Corentin Léotard, correspondant pour le Figaro, La Croix, la Libre Belgique et Médiapart en Hongrie, mais surtout rédacteur en chef du Courrier d’Europe Centrale. La voix de Corentin résonne tranquillement au micro pour évoquer ce jour-là les dix ans de la crise des migrants de 2015, un sujet qu’il a couvert à l’époque pour de nombreux médias français. Le JFB a eu la chance de le rencontrer quelques minutes avant l’émission, chez Manyi, un ruine bar à la décoration alternative situé en face de la station.

Robert Badinter au Panthéon : l’Europe comme héritage

Badinter
A l'occasion de la panthéonisation le 9 octobre 2025 de Robert Badinter nous avons le plaisir de republier l'interview exclusive qu'il avait accordé à notre Journal et sa rédactrice en chef, Éva Vámos, à Budapest, il y a 23 ans. Il y évoque son autre grand combat, un peu occulté par l'abolition de la peine de mort, l'Europe : une Europe unie, unie par des valeurs et une culture partagées, qui n'altèrent en rien les spécifités locales, régionales ou nationales ; au contraire, elle les met en lumière.

Budapest, orchestre Orfeo: pour célébrer les 35 ans de sa fondation, le chef et son ensemble nous offraient un concert de musique baroque

orchestre Orfeo
Fondé en 1991 par son chef actuel György Vashegyi, l’orchestre Orfeo s’apprête à célébrer son 35ème anniversaire. A cette occasion, l’ensemble, accompagné par le choeur Purcell, a donné un concert dans les locaux de l’Académie de Musique (Zeneakadémia). Concert consacré à son répertoire de prédilection, la musique baroque.

Budapest: le cymbalum à l’honneur sur la scène de l’Académie de musique (Zeneakadémia)

Kornél Fekete-Kovács
Introduit en Hongrie au cours du XVe siècle, le cymbalum (cimbalom) est un instrument de musique à cordes frappées. Il est constitué d’une caisse trapézoïdale en bois reposant sur des pieds, dont les cordes métalliques sont frappées par le musicien à l’aide de deux baguettes. Le modèle actuel fut créé à la fin du XIXe siècle, se voyant ajouter une pédale semblable à celle d’un piano. On en frappe les cordes grâce à deux baguettes légèrement recourbées, aux extrémités couvertes de feutre ou de cuir. Son timbre aux résonances métalliques prononcées est immédiatement reconnaissable. Il contient généralement entre 35 et 42 cordes organisées en paires ou groupes, la version de concert pouvant dépasser cent trente cordes couvrant quatre octaves et demi. Instrument accompagnant les ensembles tziganes, on peut le trouver également dans des œuvres du répertoire classique. Notamment chez Stravinsky.