Rencontre avec Péter Csaba

Péter Csaba
Rencontre avec Péter Csaba, violoniste de formation mais surtout chef d’orchestre roumain d’origine hongroise dont le talent est mondialement reconnu. Détenteur de la légion d’honneur, membre de l’ordre de la rose blanche, ce dernier se verra décerné ce mois-ci la légion d’honneur espagnole. Entretien exclusif.

​​​​​​​„Le hasard dans l’Histoire, une toute-puissance ?” - Un hôte de marque à l’Institut français de Budapest : Jean-Noël Jeanneney 

Jeanneney
Fils de Jean-Marcel Jeanneney, ministre du général De Gaulle, Jean-Noël Jeanneney, ancien élève de l’École Normale, diplômé de Sciences Po, agrégé d’Histoire, s’est fait bien plus qu’un prénom. Ayant lui-même occupé des postes ministériels, professeur émérite des Universités à Sciences Po, Jean-Noël Jeanneney a assumé de hautes fonctions dans les sphères de l’Administration. Ayant entre autres présidé Radio France, RFI et la Mission du Bicentenaire de la Révolution ou encore la Bibliothèque nationale de France, Jean-Noël Jeanneney produit chaque samedi l’émission Concordance des temps sur France Culture. Par ailleurs auteur de nombreux ouvrages dont deux volumes de Mémoires qui viennent de sortir sous le titre : „ Le rocher de Süsten” (1). Il n’est donc pas surprenant que son intervention à l’Institut ait attiré un public nombreux et de qualité, tant côté hongrois que français.

Concours national de traduction Krisztina Szabari

Concours traduction
Vendredi 9 juin 2023 a eu lieu la finale du concours de traduction Krisztina Szabari. Les élèves des lycées de Budapest et de province ont dans un premier temps envoyé leurs traductions puis, pour la finale, sont venus concourir dans les locaux de Origo Nyelvi Centrum. Nous avons rencontré Fanny Seres, responsable pour la langue française à ONYC.

Pour ouvrir le Festival de musique ancienne : un Français (M.A. Charpentier) aux côtés d´un compositeur Autrichien (G.Ch. Strattner)

haydeneum
Fondé voici deux ans à l’initiative du chef hongrois György Vashegyi, le Centre de Musique ancienne hongroise a pour vocation de présenter et promouvoir des œuvres inédites en rapport avec la Hongrie. De l’époque baroque aux préromantiques en passant par l’école classique viennoise, ce qui couvre une période de deux siècles allant de 1630 à 1830. Son nom Haydneum est lié à la personnalité du compositeur autrichien qui passa une grande partie de sa vie au service de princes hongrois, les Esterházy. Parmi les activités du Centre : le montage de festivals, mais aussi l’attribution de bourses et la tenue de masters.

Olivier Guez et Gábor T. Szántó à l'Institut Français de Budapest

Olivier Guez et Gábor T. Szántó.
Au début du mois de mai, l’Institut Français nous a convié à une table ronde accueillant deux écrivains, l’un français et l’autre hongrois, Olivier Guez et Gábor T. Szántó. Tous deux connus pour avoir écrit sur le nazisme, leurs abjects dignitaires ainsi que sur la question juive, ils ont accepté de parler de leurs récits et de répondre à nos questions le temps d’une soirée.

Opéra de Budapest : après plus de trente ans d'absence, reprise de l'Idoménée de Mozart

idom
Idoménée fut créé le 29 janvier 1781 au théâtre Cuvilliés de Munich, sur commande du Prince Électeur de Bavière à l’occasion du carnaval. Malgré le succès remporté, l’opéra ne connut que trois reprises pour n’être à nouveau donné que cinq années plus tard lors d’une représentation privée à Vienne (pour laquelle Mozart apporta quelques modifications, ajouts et coupures). Mozart connaissait bien la cour et son orchestre qui venaient de déménager de Mannheim où il les avait fréquentés. Une formation réputée pour être alors une des meilleures en Europe, aussi Mozart prit-il cette commande à cœur. Un certain Varesco, prêtre attaché à la cour de Salzbourg, en conçut le livret, s’inspirant d’un opéra donné en France en 1712 sous la plume du compositeur André Campra (sur un livret d´Antoine Danchet). Le sujet reprend une légende issue du monde hellénique, qui sera également reprise par d’autres compositeurs.

Opéra de Budapest: un drame de famille à suspense

Iphigénie
Créé le 18 mai 1779 à l’Académie royale de Musique en présence de Marie-Antoinette, Iphigénie en Tauride est l’avant-dernier opéra que nous a laissé Gluck. Ce fut d’emblée un immense succès. A un spectateur qui disait y trouver de beaux passages, il fut répondu : „Il n’y en a qu’un seul, Monsieur, l’opéra en entier !”. Succès durable, puisqu’à la mort du compositeur en 1787, l’œuvre en était déjà à sa quatre-vingt-dixième représentation parisienne. (Pour la petite histoire : à la demande du directeur de l’Opéra, Piccini en fit donner quelques années plus tard une version - sur un livret légèrement différent - qui fut un four total, ce qui mit définitivement fin à la querelle entre les deux écoles.)