La chute du mur, le piquenique paneuropéen

La chute de mur
1988 : Depuis 40 ans, l'Europe est divisée en deux par le « rideau de fer ». Depuis 40 ans, le bloc communiste essaie de construire un paradis terrestre, à crédit. Mais la Hongrie, endettée, ne peut plus rembourser les banques de l'Ouest. C’est alors qu’à la surprise générale, un jeune économiste de 40 ans, Miklós Németh, est nommé premier ministre. Il remplace Károly Grósz, qui cumulait les fonctions de premier secrétaire du parti et de premier ministre. La Banque nationale hongroise et le ministre des finances tiennent une comptabilité double, ce qui signifie que peu de dirigeants sont au courant de la situation économique réelle. Grósz et Németh connaissaient la situation, catastrophique. Il est supposé que Grósz cherchait un « bouc émissaire » pour le couvrir dans l'échec à venir.

30e anniversaire de l’ESSCA Budapest, l’amitié franco-hongroise se poursuit

ESSCA
Conférences, rencontres avec les étudiants et les professeurs, cocktail et gâteau d’anniversaire... Tout était au point ce jeudi pour fêter les 30 ans du campus de l’ESSCA Budapest. Cette école de commerce initialement française a ouvert le campus hongrois en 1993, en plein centre de la capitale, dans le 9e district. Retour sur l’évènement grandiose qui a fini au Musée National de Budapest.

Casoar enquêtes historiques

Casoar
Le 23 octobre est l'une des fêtes nationales hongroises. Bonne occasion pour se pencher sur un des meilleurs livres qui aie été écrit sur cet événement et mieux connaître le travail sérieux de journaliste et enquêteur de l'un des auteurs. C'est en 2006, pour les cinquante ans de la révolution hongroise, qu'est paru « Les héros de Budapest » d'Eszter Balázs et Phil Casoar.

L’exotisme ultramarin remède contre la morosité ?

exotisme
Pour rompre avec l’uniformité, en première intention nous pensions passer quelques quinze jours en Hongrie en juin dernier, mais la chaleur nous a rendus raisonnables et notre choix s’est porté sur des pays ultramarins : Italie, Grèce, Espagne ! Et pour rendre l’expédition encore plus exotique, nous avons choisi une septième croisière sur un de ces gros bateaux blancs, objets des virulentes critiques d’écologistes éclairés, sur lesquelles nous pourrions méditer.

Marion Filippi (France) et son projet “Voyage multi-sensoriel” à Budapest

Marion Filippi
EdD : École de la Désobéissance (EdD): Marion Filippi, tu es artiste et tu dispensés des soins tantôt créatifs, tantôt guérissant. Du 9 au 13 octobre tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi ? Marion Filippi (MF) : Le projet que j’amène à l’EdD est à l’image de ma démarche, hybride et transdisciplinaire. En essence, il s’agit d’une semaine d’exploration de l’intime et de moments de care collectif. D’une part, à travers plusieurs dispositifs et ateliers, chacun.e est invité.e à cheminer dans son intime intérieur. D’autre part, c’est l’occasion de revisiter les rituels à plusieurs, l’altérité bienveillante, l’échange, l’écoute, la sororité. 

Au cimetière de la pellicule de Thierno Souleymane Diallo : la chasse au trésor du cinéma guinéen

Thierno Souleymane Diallo
Il y a des rencontres qui ne s’oublient pas. Des personnalités qui marquent les esprits, qui sont solaires et vous donnent envie de sourire. C’est le cas du cinéaste guinéen Thierno Souleymane Diallo. Il était présent à l’Institut Français de Budapest ce mercredi 13 septembre à l’occasion du festival « Klasszikus Film Maraton », pour présenter son documentaire Au cimetière de la pellicule sortie en salles françaises en juillet dernier. A la sortie de la projection, nous sommes allés à sa rencontre, et c’est avec un grand sourire, beaucoup d’humour et de gentillesse qu’il nous a accordé un passionnant entretien. L’histoire de ce jeune réalisateur est belle, tout comme le documentaire. Retour sur notre coup de cœur du festival.