Le „couple” Brahms-Clara Schumann : plus qu´une (tendre) amitié ?

1853. Le couple Schumann, récemment installé en ville, où Robert venait d´être nommé Directeur de la Musique, célèbre son treizième anniversaire de mariage et Robert son 43ème anniversaire. Deux événements assombris par des soucis matériels suite aux dépenses occasionnées par le déménagement. A quoi s´ajoutent ces douloureuses hallucinations auditives qui frappent de temps à autre Robert, par ailleurs indisposé par le bruit de l´entourage (enfants, bruits de la rue) qui, dit-il, l´empêche de travailler. C´est dans ce contexte que vient sonner à leur porte un jeune homme de vingt ans, fraîchement débarqué de Hambourg.

Antonio Salieri, bête noire des mélomanes ?

Un musicien injustement méconnu Il y a près de deux cents ans s´éteignait Antonio Salieri à Vienne le 7 mai 1825. Il était âgé de 74 ans. A peine cinq années plus tard, Pouchkine produisait sa pièce intitulée „Mozart et Salieri”. Sur laquelle Rimsky-Korsakov allait composer un opéra. Pièce adaptée en 1979 par Peter Schaffer sous le titre „Amadeus”. Reprise à son tour par Miloš Forman dans son fameux film qui connut un immense succès. Pourquoi tant de bruit ? Probablement en partie la faute à Mozart, mais nous y reviendrons. Voyons d´abord qui était réellement Antonio Salieri.

Iván Fischer et Stravinsky, rien de tel pour nous remonter en ces temps difficiles

Le Sacre du Printemps Depuis près d´un mois, les membres de l´Orchestre du Festival de Budapest nous offrent chaque soir un petit récital en formation de chambre, retransmis sur le site de l´Orchestre. Ce que leur chef Iván Fischer appelle ses „concerts de quarantaine”. Ceci pour nous offrir un moment de détente en ces temps difficiles de confinement.

Hommage - Péter Esterházy aurait 70 ans

Hommage - Péter Esterházy aurait 70 ans
Il y a dix ans que j’ai donné cette interview, depuis seul un de ces trois écrivains vit encore parmi nous. Les deux autres nous ont quittés : Esterházy, il y a bientôt quatre ans, Konrád il y a six mois.  Mais le monde a changé énormément ces six derniers mois : pas du fait de la modernité, mais en conséquence d’une maladie autrefois inconnue, terrible, qui touche tous les continents.  Seul Spiró a pu s’exprimer face à cette nouvelle réalité à travers un texte bouleversant. Marianna D. Birnbaum  JFB, 19 avril 2010 Rencontre avec l’auteur Marianna D. Birnbaum  Professeur, spécialiste de la littérature de la Renaissance en Californie à l’UCLA et invitée du CEU (Central European University) à Budapest, Marianna D .Birnbaum n’a jamais hésité à s’interroger sur le présent. C’est au Festival du livre de Budapest qu’elle présentera cet ouvrage.

« Le surréalisme, le surréel dans le réel » et l’utopie

Le surréalisme, le surréel dans le réel
Simone Debout et André Breton Correspondance (1958-1966) suivi de « Mémoire. D’André Breton à Charles Fourrier : La révolution passionnelle » et de « Rétrospections » Les Editions Claire Paulhan viennent de publier la correspondance inédite de Simon Debout et André Breton suivie des écrits de Simone Debout.  Ce livre précieux a été présenté à la Librairie Tschann à Paris – et c’était une révélation avec la participation de la philosophe Simone Debout, très vivante avec ses 100 ans, prête à expliquer les grandes idées fouriéristes.

Hongrie : quand Viktor Orbán joue les mamamouchis…

[Comme l´on sait, la pandémie n´a pas épargné la Hongrie où, sans prendre – du moins pour l´instant – les proportions dramatiques que nous lui connaissons ailleurs, cause de graves problèmes. Mais – particularité magyare ? - elle n´a pas épargné non plus un climat politique déjà suffisamment tendu, notamment de la part des représentants du pouvoir en place, profitant de la situation pour tenter de discréditer une opposition accusée de tous les maux aux yeux du public. Dans ce contexte, l´épisode inattendu du sommet pan-turc apportera peut-être une touche d´exotisme bienvenue pour nous distraire un instant de nos soucis. Bonne lecture ! ]

Festival du film francophone de Budapest, les prix de la rédaction

Le mois de la francophonie de Budapest, fâcheusement écourté par la pandémie mondiale du Covid-19, mérite que l’on s’y replonge. Le Festival du film Francophone qui a ouvert, le 26 février dernier, le mois de la francophonie a rassemblé de nombreux spectateurs autour de vingt-trois films. La programmation haute en couleurs a retenu l’attention de la rédaction qui a sélectionné les meilleures œuvres cinématographiques. De l’humour, de la poésie, de belles histoires, rien de tel pour s’évader en ces temps de confinement.

Le corps confiné, la culture aère l’esprit

Le corps confiné, la culture aère l’esprit
En ces temps de confinement, les propositions d’offre culturelle en ligne défilent sur Internet. Nombre d’institutions de culture proposent désormais leurs services en ligne. En France, le président Macron a insisté le 16 mars dernier sur l’importance et l’opportunité de se cultiver et s’instruire durant cette période particulière. Il s’exprimait sur France 2 : « Retrouvez aussi ce sens de l’essentiel. Je pense que c’est important dans les moments que nous vivons. La culture, l’éducation, le sens des choses est important ». Le ministre de la culture Franck Riester, lui-même infecté par le Covid-19, a mis en place un dispositif inédit : #Culturecheznous. Ce site internet fait découvrir les richesses du patrimoine culturel français grâce aux ressources publiques vidéo, audio ou encore photo. De la danse à l’archéologie en passant par des spectacles et musées, il y en a pour tous les publics. Une chose est sûre, vous ne tournerez plus en rond dans votre appartement, maison ou jardin.