Chères lectrices, chers lecteurs,

Chères lectrices, chers lecteurs,

Peinant déjà à survivre, nous ne saurions porter la plume dans la plaie ou alors, uniquement, dans des plaies lointaines. Il y aurait bien des choses à écrire mais comment le faire sans une armée d’Avocats ? Dans une société où le contraire d’une vérité est bel et bien une autre vérité, notre combat se limite à faire progresser la francophonie en Hongrie.

 Au moment où vous lisez ces lignes, le sommet de la francophonie de Kinshasa n’est plus qu’un souvenir. Pays francophone le plus peuplé, la RDC illustre bien les défis à venir pour la francophonie. L’Afrique sera de nouveau, un jour, une terre promise, c’est un fait. Ce continent est aussi celui qui offre le plus d’opportunités pour un renouveau de l’usage du français dans le monde. Dans le même temps, il faudrait 300 ans pour éliminer les mines antipersonnel encore enfouies dans son sol. Partout les braises brûlent sous la cendre. Le calme n’est qu’apparent. Le choix de Kinshasa peut se justifier, tout peut se justifier. En plus, Tombouctou, au Mali, n’avait pas les infrastructures nécessaires…

 Quel sera l’avenir de la francophonie si nos politiques culturelles ne se font pas plus efficaces ? A quand la transparence et la rationalisation des choix budgétaires ? Comment rendre possible une véritable lutte pour les droits de l’homme, bien loin des mascarades hypocrites ? Des questions auxquelles nos dirigeants, optimistes bien informés, ne répondent jamais vraiment.

Xavier Glangeaud

 

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