Journalistes en herbe

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Concours de la presse francophone

La Fête de la Francophonie donne toujours lieu à une grande effervescence dans le monde des sections bilingues franco-hongroises : de nombreuses activités, de nombreux concours, des concerts, des pièces de théâtre…. permettent à nos élèves de pratiquer la langue française, mais surtout de la vivre pleinement.

 

 

C’est avec cet objectif que chaque année la section bilingue du lycée Ferenc Kölcsey de Budapest, organise une journée spéciale, dédiée à un des aspects de la langue française . Après la bande dessinée, cette année, c’est la presse francophone qui était à l’honneur. Cette journée, organisée autour de conférences le matin, et l’après midi, avec un concours de réalisation d’une première page d’un journal sur le thème des élections présidentielles françaises de 2012, n’aurait pas été possible sans le soutien de l’Institut Français de Budapest, le Monde, Hungaropress et enfin le Journal Francophone de Budapest.

Plus de 100 participants, venant de 9 établissements de toute la Hongrie, largement récompensés par nos partenaires, ont vu la victoire d’une équipe du Lycée Kálmán Mikszáth de Pásztó, composée de Mlles Fanni Ferencz et Fruzsina Gasparin.

Recueil de leurs impressions:

Quelles ont vos motivations pour participer à un tel événement?

Nous allons en 12ème classe du Lycée Kálmán Mikszàth à Pàsztò. Étudiant à la section bilingue francophone de l’école, on saisit toutes les occasions de pratiquer la langue française. C’est pourquoi on était très enthousiastes quand nous avons entendu parler de ce concours. Nous sommes rédactrices du journal de notre section, alors on s’occupe relativement assez souvent de choses semblables.

Quelles sont vos impressions sur cette journée?

Cette journée était formidable! Premièrement, on a vu des présentations de la presse française, qui étaient vraiment utiles et intéressantes, puis on a dû faire la mise en page de notre article. A la fin, on était surprises et en même temps heureuses d’avoir remportées le premier prix. Nous voudrions remercier notre professeur de français, Magali Mouthouy qui nous a beaucoup encouragés, et le lycée Kölcsey qui a donné lieu à cet événement. Merci!

 

La France plus forte?

Nous voici bientôt arrivés à l’heure des élections présidentielles, dixième du genre de la Vème République en France. Le premier tour aura en effet lieu le 22 avril prochain et sera suivi du deuxième, le 6 mai 2012. Légalement, le président de la république est élu pour un mandat de 5 ans. Pour pouvoir prétendre au poste de Président de la République, il faut être un citoyen français d’au minimum 23 ans. De plus, il est indispensable d’être soutenu par au moins 500 députés-maires (maires, représentants parlementaires) de 30 départements différents, DOM/TOM inclus.

La campagne officielle débutera avec le premier tour de l'élection présidentielle le lundi 9 avril, pour une durée de deux semaines, jusqu’au vendredi 20 avril à minuit. Durant cette période, les candidats bénéficieront d’un temps de parole strictement égal sur l'ensemble des média radiotélévisés, et dans les spots de campagne qui seront diffusés.

Pendant longtemps le principal adversaire de Nicolas Sarkozy, président actuel, était Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds Monétaire International, empêtré dans un scandale sexuel en 2011 et donc empêché d’être candidat à la présidence.

Le slogan du candidat Nicolas Sarkozy, « La France forte! », montre bien sa volonté de rendre le pays plus fort car seulement un état stable est capable de défendre leurs citoyens de la crise, tandis que celui de son principal adversaire François Hollande (PS) « le changement, c’est maintenant » entend tourner la page sur cinq années d’une présidence contestée.

«Tous les candidats d’opposition parlent de changement, et tous les candidats sortants parlent de France plus ou moins forte», résume le publicitaire Jacques Séguéla. «Face au changement, qui peut faire peur, la volonté sarkozienne est de dire qu’il maintiendra cette France forte.». Mais les partisans d’un lent déclin de la position française sur la scène internationale durant la présidence de Sarkozy considèrent qu’il faut désormais mettre en place des solutions alternatives à la politique d’austérité improductive pour relancer la croissance économique et changer un mode de gouvernance souvent critiqué.

Fanni Ferencz et Fruzsina Gasparin

Stéphane Grandsire

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